Lorsqu'on sauve une vie, ce moment restera gravé à tout jamais dans notre esprit. Outre les premiers secours, peu de gens peuvent se vanter d'avoir posé un tel type de geste. C'est le cas de Serge Damphouse. Lors du lancement du programme de formation en défibrillation dans cinq écoles secondaires de la région, l'homme a livré un touchant témoignage de son expérience. 

« Lors de la dernière journée du Festival Western (à St-Tite), je donnais un cours à mes élèves à l'arrière de l'école et il y a un monsieur qui a eu besoin d'un massage cardiaque. J'étais à la bonne place, au bon moment. Le monsieur est revenu à lui, mais à l'hôpital. J'ai donné un coup de main, après les ambulanciers et à l'hôpital, ils ont utilisé le défibrilateur. On enseigne qu'après un arrêt cardiaque, ce sont les cinq premières minutes qui sont primordiales », mentionne Serge Damphouse qui avoue qu'à chaque fois qu'il raconte cette histoire, il ressent une certaine fiéreté. 

800 étudiants formés

Grâce à l' initiative de la Fondation ACT, en collaboration avec ses partenaires, plus de 800 étudiants des communautés de Trois-Rivières, de Louiseville et de Sainte-Geneviève-de Batiscan, se verront offrir chaque année le pouvoir de sauver des vies grâce à l’ajout du volet en défibrillation externe automatisée (DEA) optimisant le programme de RCR.

La fondation travaille en partenariat avec Le Ministère de la Santé et des Services sociaux et le Ministère de l'Éducation du Loisir et du Sport dans le but d’introduire ce programme dans les écoles secondaires de la commission scolaire du Chemin-du-Roy. 

Le programme de formation en défibrillation a été mis sur pied dans cinq écoles de la Commission scolaire Chemin-du-Roy, soit le Collège de l’Horizon, l’École Chavigny, l’École secondaire l’Escale, l’École secondaire des Pionniers et l’École secondaire le Tremplin. 

Cette initiative fut rendue possible grâce au financement essentiel de notre partenaire communautaire, TransCanada, ainsi que de nos partenaires de santé, AstraZeneca Canada, Pfizer Canada et Sanofi Canada, qui ont permis de mettre sur pied le volet de formation en défibrillation, mais ont également muni les cinq écoles participantes d’un total de : 20 défibrillateurs de formation, 180 mannequins de formation et cinq défibrillateurs externes automatisés (DEA).

« TransCanada est fière de soutenir le programme d’ACT à Trois-Rivières, Louiseville et Ste-Geneviève-de-Bastican, car nous comprenons bien l’importance de son rôle dans le succès et la croissance de collectivités saines et dynamiques. La Fondation ACT est un atout communautaire qui sert à responsabiliser les élèves, bâtir des collectivités solides et lier nos écoles et nos régions grâce à de la formation essentielle. », affirme le directeur entretien des installations, Carl Thibault. 

« Le programme ACT est un brillant exemple du bien qu’on peut faire quand des organismes publics et privés unissent leurs efforts pour aider la population à rester en santé et sauver des vies, a déclaré Martin Arès, vice-président, Diabète et maladies cardiovasculaires, Sanofi Canada. Il est dans l’intérêt de tous de tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité et la santé de nos familles, de nos amis, de nos voisins. » 

La Fondation ACT est l’organisme de bienfaisance national offrant une formation gratuite de RCR comme programme obligatoire dans toutes les écoles secondaires du Québec et de par tout le Canada. Le programme de RCR et de défibrillation au secondaire a été mis sur pied dans 144 écoles secondaires à travers la province du Québec à cette date, et plus de 370,000 étudiants ont été formés à ce jour pour sauver des vies grâce à la formation en RCR. 

Sachant que huit arrêts cardiaques sur 10 surviennent à la maison, ou dans des endroits publics, équiper les jeunes avec la formation en RCR dans le cadre de leur cheminement scolaire au secondaire, aidera à long terme à hausser le taux de pratique de RCR par les citoyens. De plus, selon la Fondation des Maladies du Cœur et de l’AVC, la RCR précoce accompagnée d’une défibrillation hâtive peut accroître jusqu’à 75% les chances de survie d’une personne victime d’arrêt cardiaque.