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Quand le rêve devient réalité

durée 16h08
13 mars 2014
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Par Andrée-Anne Blais

La prochaine fois que Virginie Bibeau-Nobert chaussera ses patins, ce sera à Brühl en Allemagne. Au cours de la dernière année, elle les a également chaussés dans les Caraïbes et au Mexique. À 21 ans, la patineuse trifluvienne voit un rêve d’enfance se réaliser, car depuis un peu plus d’un an, elle gagne sa vie en tant que patineuse professionnelle au sein de différentes troupes de spectacles internationales.

Alors que la majorité des athlètes de son âge caressaient le rêve olympique, la jeune femme se souvient d'avoir plutôt été attirée par le côté spectaculaire du sport qu’elle pratique depuis maintenant une quinzaine d’années. «Lorsque j’étais très jeune, j’ai vu un spectacle de Stars on Ice et je me suis dit qu’un jour, j’aimerais vraiment faire ce genre de spectacle», explique-t-elle. Mais comme les athlètes qui participent à ces spectacles sont souvent des athlètes qui ont performé sur la scène internationale, elle a mis ce rêve de côté pour se concentrer sur les compétitions. «Je me disais que c’était irréaliste pour moi de faire des spectacles comme ça, car j’associais ça aux meilleurs patineurs, alors j’ai arrêté d’y penser », avoue cette ancienne athlète de l’Académie Les Estacades.

Alors qu’elle complétait un diplôme d’études collégiales en Sciences de la nature et qu’une carrière en médecine se dessinait devant elle, un de ses entraîneurs lui a lancé l’idée de faire les auditions de <I>Disney On Ice<I> et lui a parlé de la possibilité de faire des spectacles sur des bateaux de croisières. Voyant la fin de sa carrière arrivée, la patineuse a tenté sa chance, sans trop avoir d’attentes. C’est alors que c’est enclenché le long processus de sélection qui a duré six mois. «Lorsque j’ai eu une offre de contrat, ça faisait déjà deux mois que j’avais accroché mes patins. J’avais vraiment mis une croix sur ce sport» précise-t-elle.

Sa retraite du monde sportif n’aura été que de courte durée. Le 18 novembre 2012, elle quittait le pays pour intégrer la troupe de patineurs du Freedom of the sea, un bateau de croisière qui navigue sur les eaux de la mer des Caraïbes. La croisière aura duré six mois pour la patineuse. Après un bref retour à la maison, les contrats se sont ensuite enchaînés au Mexique et en Allemagne, où elle s’est envolée en début de semaine pour une série de spectacles au parc d’attractions Phantasialand.

Même si elle profite au maximum du rêve qu’elle réalise enfin, la jeune femme songe déjà à son après-carrière. «J’aimerais entreprendre des études en administration ou en gestion à l’automne 2015. Je veux créer ma propre compagnie de spectacles de patinage artistique. Il y a beaucoup de bons patineurs au Québec et l’intérêt est là», souligne-t-elle.

Virginie Bibeau-Nobert a eu le courage d’aller au bout de ses rêves et sa détermination incitera certainement d’autres patineurs à tenter leur chance dans cette dimension plus artistique et moins compétitive du patinage artistique.

 

 

 

 

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