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Un prix littéraire, ça change quoi ?

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16 janvier 2013
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Par Claudia Berthiaume
TROIS-RIVIÈRES - 

Quatre auteurs primés de la Mauricie ont participé à une table ronde sur le thème des prix littéraires en fin de semaine dernière dans une librairie de Trois-Rivières.

La discussion, animée par Patricia Powers, réunissait les auteurs Mathieu Fortin, Réjean Bonenfant, Ariane Gélinas et Michel Châteauneuf. Tous, à l’exception du dernier, ont reçu un prix littéraire régional dans la dernière année. M. Châteauneuf s’est, quant à lui, mérité deux distinctions pour deux romans différents en 2011.

L’animatrice a d’abord voulu savoir ce que cette récompense a changé dans leurs vies. « J’ai souvent été finaliste, mais obtenir une première reconnaissance, c’est une belle tape dans le dos », a estimé Mathieu Fortin. L’auteur nicolétain a raflé le prix Galart pour son livre Enraciné, publié chez les Six Brumes.

Le prolifique Réjean Bonenfant a été deux fois récipiendaire du prix Gérald-Godin. En 2012, il l’a reçu pour son roman Quelques humains / Quelques humaines, publié chez Joey Cornu. Pour lui, ce sont les œuvres qui gagnent les prix et non les écrivains. « Une distinction permet de donner une deuxième vie aux œuvres », a avancé M. Bonenfant.

De son côté, Michel Châteauneuf considère l’obtention d’un prix littéraire comme un succès d’estime. « C’est un privilège, à défaut de venir avec un succès commercial. Il ne faut pas croire qu’on vend plus de livres grâce à ça », a précisé l’auteur.

Pour Ariane Gélinas, qui a remporté le prix Clément Morin pour son premier roman, l’honneur est significatif. « L’écriture est souvent un acte solitaire. L’obtention d’un prix illustre l’importance de notre livre dans la vie des autres », a-t-elle fait valoir.

Tous s’entendaient pour dire que la réception d’une distinction littéraire assure une couverture médiatique intéressante pour l’auteur.

Jugés par leurs pairs

Dans un milieu comme la Mauricie, il est difficile de définir des catégories spécifiques pour la distribution de prix littéraires. On ne verra que très rarement des distinctions associées à des genres précis.

Bien que les quatre auteurs questionnés par Patricia Powers préféreraient être jugés par leurs pairs, ils sont conscients de la réalité régionale. « Un prix a la valeur des gens qui te l’accordent. Actuellement, la mode est aux jurys multidisciplinaires », mentionne M. Bonenfant.

« La production régionale n’est pas assez foisonnante pour avoir une grande compétition dans chacun des genres littéraires. De plus, il est souvent difficile de trouver des jurés, puisqu’ils doivent souvent être bénévoles », continue M. Châteauneuf.

De nombreuses distinctions littéraires régionales comme les prix Clément Morin, Clément Marchand et Alphonse-Piché, pour ne nommer que ceux-là, sont remis chaque année, généralement à l’automne.

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