Un premier disque pour Atomic Baobab

Par Guillaume Jacob
Après trois ans de spectacles dans la région et ailleurs au Québec, Atomic Baobab lance son premier album le 21 septembre à la Chasse-Galerie. Tour de table avec les musiciens trifluviens.
Atomic Baobab a concocté un disque à la hauteur des rythmes auxquels les fans ont pu être habitués sur scène depuis les débuts de la formation, en 2009. À la guitare, la basse, et la batterie s’ajoutent l’orgue et le synthétiseur qui donnent « une touche électro », fait remarquer le chanteur du groupe, Jules Yen. Le résultat final est aussi un peu plus rock que funk, style qui caractérise le groupe depuis ses débuts.
« On est vraiment fiers non seulement du résultat, mais aussi de l’expérience studio, raconte le chanteur. On a vraiment pu enrichir notre processus de création. » Comme ç’avait été le cas à quelques reprises lors des spectacles du groupe, les trois filles de Triaz, formation a cappella bien connue dans la région, sont venues en renfort lors de l’enregistrement au studio Voxtone de Montréal. Studio, soit dit en passant, qui a été fondé par un autre musicien bien connu de la région, Frédéric Pellerin, chanteur et guitariste des Madcaps.
Changement de cap majeur au sein de ce disque toutefois : les membres du groupe ont décidé d’embrasser leur langue maternelle et proposent des chansons en français uniquement. « On ne peut pas se réaliser pleinement dans une langue qui n’est pas la nôtre », indique Jules Yen, le compositeur des textes. Celui-ci ajoute qu’il est plus difficile d’arrimer des paroles en français à des rythmes rock. « Le défi était de sortir des textes en français qui ont des couilles. »
La majorité des chansons sur Le Viewmaster, comme a été baptisé le disque, ont été composées durant la dernière année.
L’aventure Atomic Baobab a commencé en 2009 lorsque les cinq membres du groupe se sont rencontrés au Cégep de Trois-Rivières. « Chaque personne dans le groupe aime des genres de musique différents, indique le guitariste Jo Béchard. Chacun amène ses influences. » Quant au nom du groupe, « d’abord ça sonne bien, et ensuite ça illustre bien l’énergie de notre musique », lancent les musiciens.
Depuis, ils ont remporté le concours des Mardis de la relève du Gambrinus et ont pu se produire à plusieurs occasions lors du Festivoix ainsi qu’au Festival Urbain et au Festival Widewood. Ils avaient également produit un simple en 2010.
Le groupe espère reprendre la route au cours de la prochaine année pour faire entendre les chansons du nouveau disque, et, si leurs rêves les plus fous se réalisent, sévir outre-Atlantique. Pour suivre le groupe et connaître les dates de spectacle : facebook/atomicbaobab.
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