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William Deslauriers mettra pied à terre à Trois-Rivières

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18 octobre 2011
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Par Guillaume Jacob

« Intense » : voilà comment William Deslauriers résume la vie de tournée. Avec plus 80 spectacles derrière sa guitare pour présenter les chansons de son premier album, Un pied à terre, l'ex-académicien voit sa passion pour la scène se confirmer.

Le jeune auteur-compositeur-interprète originaire de Plessisville se plaît sous les projecteurs. « La tournée, ça te permet de rencontrer plein de monde, de s'amuser sur scène, c'est la vraie vie quoi! » explique-t-il au bout du fil.

L'Écho a joint l'auteur de Recommencer tout à zéro alors qu'il revenait d'un périple de deux semaines dans les Maritimes, en Gaspésie et sur la Côte-Nord. « C'est là que tu te rends compte que la musique voyage. À mille kilomètres de chez moi, il y a des gens qui écoutent mes chansons dans leur voiture, à la radio ou dans leur iPod. »

Accompagné de trois musiciens, qu'il surnomme les Jedis, William Deslauriers se permet d'improviser sur les planches. « La tournée permet de tisser les liens entre le groupe et les gens de l'équipe. » Celui qui en sera à son deuxième spectacle en sol trifluvien s'attend à retrouver un bon public, et des amis. « Trois-Rivières est une belle ville, plusieurs de mes amis y sont. Les gens sont très réceptifs, ils ont l'oreille musicale. »

Même s'il connaît un succès fulgurant depuis la sortie de son premier album, certifié disque d'or, le jeune homme garde les pieds sur terre. « Auparavant, je jouais pour ma famille, mes amis, mes chiens. Je joue encore pour les mêmes personnes, mais ceux qui m'écoutent sont maintenant beaucoup plus nombreux. Je suis un p'tit cul de 21 ans comme les autres qui a le privilège d'avoir plus de monde dans son salon », image-t-il.

Les honneurs à l'ADISQ

William Deslauriers est mis en nomination quatre fois plutôt qu'une au prochain gala de l'ADISQ, le 30 octobre. « Ce sont quatre bonnes claques dans le dos, lance-t-il. Je ne suis pas nerveux, je suis juste content, parce que c'est comme si l'Industrie me disait : eille le kid, t'as ta place. » Et le kid pourra même se faire valoir sur scène lors du gala.

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