Molière est de retour à la salle J.-Antonio-Thompson

Par Guillaume Jacob
Rires et rebondissements seront au rendez-vous lors des représentations des Fourberies de Scapin, promet Denise Filiatrault. La célèbre metteure en scène utilise les arts du cirque pour dépoussiérer cette comédie de Molière.
Difficile de renouveler une pièce de théâtre qui est jouée depuis le 17e siècle. Et peut-être encore plus lorsqu'on l'a déjà mise en scène il y a vingt ans. C'est le double défi qui attendait Denise Filiatrault lorsqu'elle s'est attelée à cette pièce de Molière. Les Fourberies de Scapin raconte l'histoire d'un valet particulièrement rusé qui aide deux fils bourgeois à convaincre leur père de les laisser épouser les femmes qu'ils aiment. C'est le comédien David Savard qui tient le rôle principal.
« Ce n'est pas évident Molière. Certains partent avec l'idée que c'est ennuyant, que c'est du vieux théâtre. J'ai donc voulu aller encore plus loin dans la mise en scène, dans le côté comique», raconte Denise Filiatrault.
Voulant éviter de se répéter, la «dame de fer» du théâtre québécois a fait le pari d'utiliser les arts du cirque pour dépoussiérer la pièce et lui donner une bonne dose de rythme.
« Parfois, les gens rient davantage de la mise en scène que du texte. » En prélude à la pièce, le public a droit à un numéro où acteurs et acrobates en mettent plein la vue.
L'objectif est de plaire à tous, confirme Mme Filiatrault. «C'est une pièce pour toute la famille. Je tiens à ce que les jeunes viennent.» Pour la dame de théâtre, il est important que la jeune génération découvre Molière, et croit que cette pièce peut être le premier pas vers un répertoire moins accessible, avec des pièces comme l'Avare.
Présentement en tourné à travers le Québec, la troupe du Théâtre du Rideau Vert s'arrêtera à la salle J.-A-Thompson les 27 et 28 octobre. Les billets sont encore disponibles.
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