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Suite à l'étude réalisée par ST Marketing

(3)La SDC préconise une solide approche terrain et une meilleure concertation

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6 janvier 2015
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Guy Levasseur
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Par Guy Levasseur, Journaliste

« Ce qu’il manque est de la concertation entre les acteurs »

- Marie-Ève Croteau, directrice générale de la SDC

 

Nous avons présenté à la fin décembre les deux premiers segments concernant la situation que vivent certains établissements du centre-ville de Trois-Rivières. Le maire, des propriétaires de commerces ainsi que des utilisateurs ont exprimé leur vison sur la situation.  Voici le dernier volet de notre dossier avec la SDC et une entrevue de Marie-Ève Croteau.

Fermetures de bars et de restaurants, manque de concertation, le milieu d’affaires, les autorités, des acteurs ont confié leur réalité, pour certains leurs angoisses et, ils ont livré leurs appréhensions face à la période hivernale. Et aussi sur l’arrivée de l’Amphithéâtre de Trois-Rivières à l’été 2015.

La SDC propose des avenues de réflexion pour terminer ce dossier, qui a suscité plusieurs commentaires et sa directrice générale nous indique les attentes face à l’étude réalisée par IDÉ Trois-Rivières.

Une nouvelle approche à la SDC

En poste depuis mai 2014 à la direction générale de la Société de développement commerciale du centre-ville de Trois-Rivières (SDC), Marie-Ève Croteau, connaît bien son espace de travail. « Je préconise le travail sur le terrain et une approche proactive avec les propriétaires des commerces membres de la SDC. Il faut sortir du bureau et évaluer les besoins chaque jour avec nos gens d'affaires, car ça évolue constamment et, si nous voulons intervenir convenablement dans le futur, il faut connaître les problématiques que ces derniers vivent à chaque saison. »  préconise-t-elle.

En entrevue avec L’Écho de Trois-Rivières, Mme Croteau dit bien comprendre le mécontentement des membres de la SDC et elle planche sur des solutions qui ne pourront contenter à 100% tout le monde, mais qui permettront d’élaborer une nouvelle approche en 2015.

« Aujourd’hui en 2015, tout change très vite. Dans la façon même que le client magasine, qu’il se renseigne sur les produits jusqu’à l’achat (en magasin ou sur le web). La concurrence est forte. De nos jours, on ne peut mettre de côté internet où se développent des outils de plus en plus pointus et efficaces, en autant qu’on sache les utiliser. Il faut entrer dans cette nouvelle ère » 

Une étude avec ST Marketing : un diagnostique

C’est la raison pour laquelle la Ville a mandaté IDÉ Trois-Rivières pour effectuer une étude avec la firme ST Marketing. « L’étude touche le secteur élargi du centre-ville et non seulement celui de la SDC. un comité a été mis en place qui regroupe en plus de IDÉ, Tourisme Trois-Rivières, la SDC, la Corporation de développement culturelle, les loisirs etc. Dans les faits, ce sont tous les acteurs importants qui gravitent autour du centre-ville. » confirme-t-elle.

La firme a dressé, dans  un premier temps, un diagnostique : les forces et les faiblesses, les opportunités et les menaces « Et, ce qui est sorti est ce que nous savions déjà mais, qui nous a été confirmé : ce qu’il manque est de la concertation entre les acteurs. Les outils nous les avons comme précisait M. Baril, il s’agit d’effectuer une convergence et, ça ne se fait pas d’un claquement de doigts. Cependant tout le monde est conscient qu’un changement doit se faire

Un autre problème soulevé est celui de la relève dans certains commerces. « Il y en a qui vont fermer, non parce qu'ils ne sont pas rentables mais bien parce que la relève n'y est tout simplement pas. Ni au niveau des employés ou de la famille. C'est regrettable

Cette étude permettra à la SDC de se prononcer sur un plan stratégique d’interventions et devra tenir compte des réalités exposées précédemment..

Vers le changement

Dans ce genre de processus, des prises de conscience se font. « Quand on regarde cela, on se dit que si on avait collaboré par le passé, on en serait peut-être pas là. Maintenant que la “graine est plantée”, il faut apprendre à travailler ensemble et poser les bons gestes pour assurer la mise en place de cette nouvelle infrastructure comme l’Amphithéâtre  et, permettre de développer des éléments autour de cela qui vont permettre à nos gens d’affaires de trouver leur compte. »

« Poser des questions. On a mis en place les éléments gagnants. » nous indiquait le maire Lévesque. « Une meilleure concertation de tous les intervenants et acteurs » nous précise Marie-Ève Croteau.

Il faut maintenant que tout le monde du milieu économique au centre-ville cesse de vivre en silo. « Il faut qu’on nous écoute et que ça change » nous indique les propriétaires d’établissements. Tout ce monde désire un milieu de vie économique en effervescence qui évolue positivement dans les prochaines années. L’important est de s’entendre tous ensemble pour mieux travailler ensemble.

Les résultats seront au rendez-vous si tous y « mettent du sien ». L’année 2015 est cruciale. L’important est de s’entendre tous ensemble pour mieux travailler ensemble.

Comme l’exprimait Jean-Philippe Baril, propriétaire immobilier et employeur au centre-ville : « Je pense que le centre-ville est en transformation mais peut-être dans la mauvaise direction. Nous avons bien d’outils en place mais mal exploités, sous-estimés et parfois même méconnues. Il faut collectivement faire quelques chose mais dans la même optique

Autres textes sur le sujet :

Lire le premier segment de notre dossier sur le centre-ville de Trois-Rivières : (1)« Les commerçants du centre-ville doivent questionner la SDC et obtenir des réponses » - Yves Lévesque  -»»»  http://bit.ly/1COZ6vc

Lire la partie 2 : (2) Les commerçants du centre-ville seront-ils vraiment favorisés?-»»»   http://bit.ly/14b5n6a

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Quelques chiffres

Voici quelques informations tirées du document « VISION STRATÉGIQUE 2015-2030 » réalisé par l’équipe d’aménagement, gestion et développement durable du territoire.

Le centre-ville occupe une superficie de 101,9 hectares. Il comporte une trame mixte, typique des quartiers centraux, laquelle inclue de nombreux commerces, particulièrement des bars, restaurants et des bureaux de professionnels. À cela s’ajoute le site patrimonial déclaré de Trois-Rivières qui compte une cinquantaine de bâtiments.

  • Les habitations représentent 61,8% des entrées au rôle d’évaluation 2014.
  • On retrouve 2812 logements et 4080 résidents.
  • Les commerces et services représentent 27% des entrées au rôle d’évaluation.
  • Les services gouvernementaux, les immeubles à bureaux, les services professionnels, la restauration et l’hébergement sont parmi les usages commerciaux les plus représentés au centre-ville.


Selon les données de la SDC, les places d’affaires sont réparties comme suit :

  • Entreprises de service : 23%
  • Professionnels : 22%
  • Restaurants et cafés : 14%
  • Institutions publiques : 12%
  • Commerçants : 11%
  • Beauté et mise en forme : 7%
  • Arts et spectacles : 5%
  • Bars : 4%
  • Hébergement : 2%

Source Chantal Carignan
 

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