Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

La Direction de la police de Trois-Rivières lance la «Trousse Anti-Troll»

Un outil pour aider les victimes de cyberintimidation

durée 11h48
2 février 2022
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Yves Therrien
email
Par Yves Therrien, Journaliste

Dans le but d’aider les victimes de cyberintimidation dans les écoles secondaires de la région de Trois-Rivières et pour sensibiliser les intimidateurs aux conséquences criminelles de leurs actions, la Direction de la police de Trois-Rivières a lancé aujourd’hui en conférence de presse la « Trousse Anti-Troll ».

Il s’agit d’un outil d’intervention à l’attention des intervenants en milieu scolaire pour venir en aide aux adolescents. Comme le soulignait le policier à la section communautaire, Samuel Milot, les victimes de harcèlement sont peu intéressées par le processus judiciaire en portant plainte à cause des délais pouvant prendre entre une année et deux ans.

C’est d’ailleurs ce que révèle un sondage effectué auprès de 150 élèves des écoles secondaires : 91 % des victimes n’ont pas porté plainte souvent parce qu’elles ne voulaient pas causer de torts à long terme contre l’intimidateur.

Parmi les autres réponses au sondage, on note que 17 % des jeunes ont été harcelés, 12 % ont reçu des communications harcelantes, 18,9 % ont eu des menaces de voie de fait, alors que 24 % ont des demandes d’images intimes, qui dans certains cas peuvent être de la pornographie juvénile.

Des pistes de solutions

C’est dans ce contexte que le policier Milot, avec l’aide de partenaire du monde scolaire, a décidé de développer la « Trousse Anti-Troll » afin de trouver des solutions aux harcèlements sur les divers réseaux sociaux.

Il s’agit d’une lettre que le personnel scolaire pourra remettre aux élèves intimidés expliquant les différentes solutions possibles. Cette trousse propose notamment un suivi de sensibilisation auprès de l’intimidateur et ses parents par un policier, ou guide la victime vers une dénonciation criminelle, lorsque la situation est applicable, explique le service de police de Trois-Rivières. La trousse est aussi accessible sur le site du service policier (trousse anti-troll).

Ce programme de prévention, précise-t-on, vise à encadrer et à sécuriser rapidement la victime, en lui proposant diverses alternatives selon la situation. De plus, le travail de sensibilisation effectué auprès de l’intimidateur par le policier et l’intervenant scolaire est axé sur une prise de conscience de ses comportements répréhensibles et un arrêt d’agir.

Pour le policier Samuel Milot, il est essentiel de prendre soin de la victime comme du suspect. La trousse propose un accompagnement sur une période de trois mois pour un changement à long terme afin que l’intimidateur prenne conscience des conséquences criminelles de ses actes de sorte que la victime puisse être rassurée.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 10 juillet 2025

Plainte de pratiques déloyales contre Postes Canada: le syndicat est débouté

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Postes vient d'être débouté par le tribunal dans sa plainte de pratiques déloyales qu'il avait déposée contre Postes Canada. Le Conseil canadien des relations industrielles a en effet rejeté la plainte que le syndicat avait déposée, le 3 juin dernier, après que Postes Canada eut rendu publiques ...

Publié le 9 juillet 2025

Rayonnement de Shawinigan : Lucille Désaulniers Trudel honorée

Lors de la séance publique d’hier soir, le conseil municipal de Shawinigan a honoré la citoyenne Lucille Désaulniers Trudel par l’entremise des « Mentions du maire ». Ces mentions sont remises à des personnes qui, par leurs actions, contribuent au rayonnement de la Ville.  Voici le texte intégral de présentation de la séance publique du ...

Publié le 9 juillet 2025

Des chercheurs québécois identifient des biomarqueurs liés aux douleurs chroniques

Deux biomarqueurs identifiés par une équipe de recherche de l’Université Laval pourraient mener à une gestion améliorée des douleurs musculosquelettiques chroniques (DMC). L'équipe du professeur Clermont Dionne a ainsi constaté que la présence d’acrylamide et de cadmium dans l'organisme augmentait, respectivement, de 24 % et de 56 % le risque de ...