Elles rappellent que la surveillance est accrue dans plusieurs régions
Les ministres Guilbault et Laforest disent demeurer à l'affût en cette période de crues printanières
Les ministres Geneviève Guilbault et Andrée Laforest affirment dans un communiqué qu’elles demeurent à l'affût en cette période de crues printanières.
La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Guilbault, et la ministre des Affaires municipales et de l'Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, rappellent que la surveillance du niveau des cours d'eau demeure accrue dans plusieurs régions du Québec.
L'action gouvernementale, dont l'objectif est d'accroître la résilience des communautés face aux inondations, notamment, en communiquant mieux le risque d'inondations aux citoyennes et aux citoyens, est complémentaire aux efforts déployés par les autorités municipales locales et régionales.
À cette fin, les directions régionales des deux ministères collaborent étroitement avec les municipalités à risque.
Les équipes du ministère de la Sécurité publique (MSP) se préparent depuis plusieurs mois déjà à faire face à d'éventuelles inondations printanières. Des échanges en continu se poursuivent avec les municipalités et toutes les mesures sont en place pour limiter les conséquences de possibles inondations et pour favoriser un retour rapide à la normale, s'il y a lieu.
À cet effet, de nombreux outils d'accompagnement sont à la disposition des sinistrés et des municipalités, entre autres, sur le site Québec.ca.
Des solutions durables
Notons que la mise en œuvre du Plan de protection du territoire face aux inondations : des solutions durables pour mieux protéger nos milieux de vie, lancé en avril 2020 et pour lequel le gouvernement a réservé une enveloppe de 479 M$, se poursuit.
Le déploiement de 10 bureaux de projets, dont la mission est de déterminer les solutions les plus adaptées au territoire afin de prévenir les impacts des inondations, est également sur le point d'être complété dans les 10 régions les plus à risque.
De plus, mentionnons que le projet de loi 67, adopté la semaine dernière, prévoit la mise en place d'un cadre normatif transitoire qui permettra, notamment, au cours de l'année, la levée de la zone d'intervention spéciale (ZIS). Celle-ci pourra en effet être levée sur le territoire des MRC, lorsque le nouveau cadre normatif pour la gestion des zones inondables sera applicable et que la reddition de comptes des MRC témoignera de sa bonne administration.
« Nos équipes de sécurité publique sont prêtes à faire face à d'éventuelles crues printanières et ont déjà adapté leurs façons de faire au contexte de la pandémie, affirme Mme Guilbault. Plusieurs outils ont d'ailleurs été élaborés pour venir en aide à nos citoyennes et à nos citoyens ainsi qu'à nos municipalités. C'est ensemble que nous maîtrisons la situation. »
« En ce début de printemps, nous surveillons de près le niveau des cours d'eau dans différentes régions du Québec, ajoute Mme Laforest. D'ailleurs, les directions régionales de mon ministère travaillent en étroite collaboration avec celles de la sécurité civile et les municipalités. Maintenant, grâce aux mesures de notre projet de loi 67, nous franchissons une étape de plus de notre Plan de protection du territoire face aux inondations. Dans les mois à venir, avec certaines limitations, la ZIS pourra être graduellement levée, grâce à un règlement transitoire. En somme, notre Plan chemine bien et, d'ici là, nous demeurons vigilants. »
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