Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Santé publique

Des masques avec fenêtre autorisés pour faciliter la communication non verbale

durée 16h00
27 novembre 2020
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Léa Arnaud
email
Par Léa Arnaud, Journaliste de l’Initiative de journalisme local

Des mesures exceptionnelles d'accommodation sont désormais tolérées pour accepter les masques non certifiés en milieux de travail ou dans les lieux publics, afin de rendre la communication plus accessible pour les personnes ayant des défis de communication.  

La Direction générale de la santé publique et la CNESST ont accepté l'utilisation de masques avec fenêtre non certifiés, combinés à une visière ou une protection oculaire.

Cependant, ils jugent que cela doit être limité aux interventions impliquants :

- une clientèle ayant une déficience sensorielle (auditive ou visuelle) ou un trouble de langage, car le fait de ne pas voir tout le visage de la personne nuit à sa communication (lecture labiale) et sa compréhension,

- une clientèle ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l'autisme, car le fait de ne pas voir tout le visage de l’intervenant peut faire en sorte que l’usager se désorganise s’il ne reconnaît pas l’intervenant.

Cela peut s’appliquer dans le contexte de soins ou lors d’interventions.

En effet, ce type de masque permettrait aussi d'améliorer nettement la réalisation des soins quotidiens (toilette, alimentation, soins de santé, etc.) pour une clientèle âgée présentant une presbyacousie souvent non diagnostiquée ou la clientèle ayant une perte des capacités cognitives, puisqu’il contribue à optimiser la proximité et la communication avec l’usager.

« Le fait de voir les lèvres de la personne qui nous parle a un immense impact pour plusieurs personnes qui ont des défis de communication. Durant les prochains mois, des enjeux importants seront présents pour ces personnes, dont les enfants qui apprennent à placer leur bouche correctement pour apprendre à parler et pour les personnes malentendantes qui ne comprennent pas lorsqu’elles ont besoin d’échanger. Nous invitons donc les travailleurs et les entreprises à faire une différence au quotidien pour ces personnes. Disponible dès maintenant, il existe des masques avec fenêtre non certifiés qui sont accessibles à faible coût et qui sont antibuée. » A souligné Sophy Forget Bélec, Présidente de l'Association québécoise des milieux familiaux éducatifs privés.

Il est à noter que les travailleurs du Québec ne sont par contre, pas autorisés à utiliser des masques avec fenêtre non certifiés s’ils sont à moins de deux mètres de leur clientèle sans plexiglas.

Qui plus est, les autorités refusent encore de les permettre aux éducatrices en service de garde.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Technologistes médicaux: une pénurie silencieuse qui crée des retards dans le réseau

Travailleurs de l'ombre et métier méconnu du public, les technologistes médicaux sont essentiels pour traiter les patients. Toutefois, une «pénurie critique» de technologistes sévit présentement au Québec, ce qui engendre des retards dans le réseau de la santé.  Les analyses effectuées par les technologistes médicaux permettent au médecin de ...

Les besoins en psychologues seront comblés en 2026, estime le ministre Carmant

Les besoins en psychologues dans le réseau de la santé seront pourvus dans deux ans, selon les estimations du ministre des Services sociaux, Lionel Carmant.  Lors de l’étude des crédits budgétaires, jeudi, il a expliqué qu’il y avait 2271 psychologues actuellement dans le réseau et que les besoins se situaient à 2340, pour cette année, donc un ...

durée Hier 15h00

Près de 80 % des Québécois veulent une loi sur le don d'organes

Alors que l'Assemblée nationale se penche sur des façons d'améliorer la performance du Québec en matière de don d'organes et de transplantation, un nouveau sondage révèle que près de 80 % des Québécois sont favorables à l'adoption d'une loi pour y arriver.  Selon la directrice générale de Transplant Québec, Martine Bouchard, cela démontre ...