Négociations du secteur public
L’APTS présentera une entente de principe à ses membres
Après avoir suspendu ses assemblées générales et repris les discussions avec le Conseil du trésor, l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) présentera finalement une entente de principe à ses membres en assemblées générales.
C’est ce qu’indique le syndicat, qui représente près de 5300 en Mauricie et au Centre-du-Québec.
« Dans les circonstances, nous considérons que nous sommes arrivés à la fin du processus de négociation et que nous sommes allés chercher le maximum qu’il était possible d’obtenir pour améliorer les conditions de travail de nos 60 000 membres. C’est pourquoi la délégation du conseil général a pris la difficile décision de recommander à ses membres d’accepter l’entente de principe, bien que celle-ci ne soit pas entièrement satisfaisante. Il appartient aux membres, lors des assemblées générales qui se tiendront d’ici la fin de l’année, de déterminer si cette entente est suffisante pour se concentrer sur la prochaine négociation », a déclaré Pascale Leclair-Gingras, représentante nationale pour la Mauricie et le Centre-du-Québec.
Les gains évoqués comprennent, entre autres, de nouvelles primes dans le secteur de la santé mentale et de la protection de la jeunesse, mais aussi des primes de reconnaissance pour des professions du laboratoire, de l’imagerie médicale et de la réadaptation physique.
Des travaux ont également été entrepris, et se poursuivront, afin de résoudre les enjeux reliés à la charge de travail du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux.
Les déceptions
Parmi les éléments qui ont déçu selon le syndicat, il y a d’abord l’apparente mauvaise foi du gouvernement dans cette négociation et leur refus de considérer des secteurs aux prises avec des problèmes importants d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre.
« Depuis le début de cette négociation, l’objectif premier de l’APTS est d’obtenir des conditions de travail qui limiteraient à la pénurie de main-d’œuvre et à la surcharge de travail afin d’assurer la pérennité d’un réseau public de santé et de services sociaux. Le gouvernement Legault devra s’asseoir avec l’APTS s’il est sincère lorsqu’il dit vouloir rebâtir le réseau de la santé et des services sociaux », termine Pascale Leclair-Gingras.
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