Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Herbe à poux : C’est le temps de l’arracher!

durée 07h00
12 août 2018
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Dans le but de limiter les effets que peut avoir l’herbe à poux sur la santé lorsqu’elle est présente dans l’environnement, la population et les municipalités sont invitées à procéder dès maintenant à l’arrachage de celle-ci.

Très répandue au Québec, l’herbe à poux se classe dans la catégorie des plantes nuisibles et représente une préoccupation majeure pour le réseau québécois de santé publique depuis un bon nombre d’années. Elle est présente dans l’environnement de mai à octobre et meurt à l’arrivée des premières gelées automnales.

Son pollen se déplace dans l’air sous forme de fines particules et entraîne des réactions allergiques chez les personnes sensibles, soit une personne sur huit. Les principaux symptômes pouvant alors se manifester sont les suivants : éternuements, congestion, écoulement nasal, larmoiement et démangeaisons oculaires en l’absence d’un rhume ou d’une grippe.

Éliminez-la de votre environnement!

Les meilleurs moyens de limiter les effets à la santé liés à la présence de l’herbe à poux dans notre environnement sont :

  • Pour les petits espaces : l’arrachage à la main ou en déracinant la plante à l’aide d’un outil de jardinage approprié;
  • Pour les grands espaces : tondre la plante au ras du sol à l’aide d’une tondeuse à gazon à la mi-juillet et à la mi-août afin de réduire la concentration de pollen dans l’air et les symptômes d’allergie.

À l’heure actuelle, l’arrachage et la tonte représentent les deux moyens les plus efficaces de lutte contre l’herbe à poux. Une fois arrachée ou tondue, il est recommandé de disposer de la plante dans un bac à ordures. Il est déconseillé de composter l’herbe à poux à cause du potentiel de contamination de ses graines.

Des pelouses fournies et fertiles sont des moyens de limiter la croissance de l’herbe à poux. La plante supporte difficilement la compétition et ensemencer d’autres végétaux ou utiliser un terreau permet également de limiter sa présence.

Reconnaissez-la pour mieux intervenir!

Souvent confondue avec l’herbe à puce, l’herbe à poux possède une apparence et une taille variable en fonction du stade de croissance.

Sa hauteur moyenne est de 70 centimètres et peut atteindre jusqu’à 1,5 mètre. Elle est reconnaissable grâce à sa forme d’épi et son feuillage dentelé, découpé et couvert de duvet.

L’herbe à poux se retrouve particulièrement aux abords des routes, des trottoirs, le long des terrains vagues, industriels ou en construction, dans un champ de culture, le long d’un chemin de fer et dans les dépôts de neige. Lorsque vous identifiez de l’herbe à poux dans l'un de ces endroits, n’hésitez pas à communiquer avec votre municipalité.

Pour en savoir davantage, consultez la page Web sur l’herbe à poux accessible au www.ciusssmcq.ca.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 18h00

Signes de progrès du Canada pour réduire les émissions de GES et atteindre ses cibles

Le dernier rapport sur les émissions de gaz à effet de serre de tous les secteurs de l’économie canadienne montre que le pays fait des progrès vers l'atteinte de son prochain objectif en 2030, mais qu'il reste encore beaucoup de travail à faire. Le Rapport d’inventaire national pour 2022, publié jeudi, montre que, dans l’ensemble, le Canada a ...

durée Hier 15h00

Maltraitance en RPA: aucune sanction appliquée depuis la bonification de la loi

Deux ans après que le gouvernement a bonifié la loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés, aucune sanction pénale n'a été appliquée contre des Résidences privées pour aînés (RPA) au Québec, mais des enquêtes sont en cours.  Plusieurs résidants subissent de la maltraitance en RPA, comme en témoigne une récente étude. L'étude ...

durée Hier 12h00

Alimentation saine: les sociétés font mieux, mais pourraient en faire plus

Certaines des principales entreprises alimentaires de la planète, y compris des joueurs de premier plan au Canada et au Québec, ont amélioré leurs efforts pour favoriser une alimentation saine, mais elles pourraient en faire encore plus, conclut un rapport publié jeudi par une chercheuse de l'Université Laval. La meilleure note globale, soit 75 ...