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Pour lui, c’est le « Retour vers le Saguenay »

Richard Courchesne - Vivre de radio et d’eau fraîche…

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19 décembre 2014
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Guy Levasseur
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Par Guy Levasseur, Journaliste

Sympathique, critique, éveillé à l’actualité trifluvienne, passionné de la Radio. Voilà autant de qualificatifs qui vibrent dans les fibres de Richard Courchesne, l’animateur du matin au 106,9 FM, depuis le mois d’août 2013. Il  retournera dans son patelin pour animer l’émission du retour à KYK Radio X 95,7 dès le 2 février 2015.

Attablés tous les deux jeudi soir devant un bon Café Trifluvien, on sent que cet homme, qui fait de la radio depuis l’âge de 16 ans,  a cela tapissé dans son «ADN». On s’est jasé pendant une heure de ses motivations profondes et de la dure décision de retourner avec sa famille, en laissant une autre famille, celle de la radio parlée du 106,9 FM.

« Cela n’a vraiment pas été une décision facile à prendre pour moi. J’ai un fils qui devait venir à Trois-Rivières et, dans son cheminement, il a décidé de prendre une autre direction. Alors dans ces conditions, lorsque l’on m’a offert le poste au Saguenay, ça m’a interpellé, puisque je venais de ce coin là », raconte l’animateur.

« En même temps, je travaille depuis tellement longtemps le matin et me lever à 4 heures du matin devenant plus difficile, que la proposition d’animer une émission de retour à la maison en après-midi devenait séduisante. Travailler le matin, c’est très exigeant Il y a là les deux motivations profondes de mon départ de Trois-Rivières vers le Saguenay en 2015 », explique-t-il.

Il y a eu Québec, le Saguenay

L’homme a fait ses classes radiophoniques avec les grands de la radio de Québec. Et quand il en parle, on ressent tout ce qui le motive et qui transpire dans son animation du matin. « Mon mentor est Gilles Parent. J’ai petit à petit gravi les échelons et j’ai saisi les opportunités qui se présentaient. Par exemple, j’ai développé les sketches de Gilles Parent avec toute l’équipe du Zoo. L’humour à cette époque, fin 80 et début 90, c’était ma raison de vivre. J’ai même voulu être humoriste, mais la radio m’a  aimanté à son siège et j’y ai développé ma passion d’en faire.»

Une approche plus sérieuse à Trois-Rivières

Lorsque Cogéco  l’a approché pour l’émission du matin à Trois-Rivières il y a plus d’un an, c’était une autre belle opportunité à saisir pour lui. Il était au Saguenay à ce moment.

« L’humour c’était fantastique et les gens de Québec et du Saguenay étaient assidus à ce style pour ceux que j’ai côtoyés. Mais à un moment donné, tu as l’impression que tu veux aller plus loin, faire autre chose. Et j’avais le goût, à ce moment, d’aborder l’actualité de façon plus sérieuse. Par exemple, avant d’arriver à Trois-Rivières, j’ai pris le temps de visiter tous les endroits susceptibles à des interventions d’un animateur du matin. J’ai lu tout ce qui qui se passait en région, pour bien prendre le pouls des enjeux régionaux. Faut faire les choses sérieusement quand on aime ce qu’on fait, et cela en fait parti, d’être préparé au maximum. L’auditeur attend cela de nous. Et cela a fait que nous avons réussi à aller chercher des parts de marché et de prendre notre place  dans le FM Parlé de Trois-Rivières. Mais il faut être persévérant », consent-il.

Richard Courchesne est conscient qu’il transgresse une de ses propres lois : « Il faut assurer la continuité par l’assiduité la  constance.  J’ai toujours préconisé que pour développer  l’attachement de notre auditoire, il fallait une plus grande constance. Les gens ont besoin d’une référence crédible en quelque sorte. Alors je suis bien au fait qu’en partant après si peu de temps, je vais un peu à l’encontre de mes convictions. Alors ce n’est pas un choix qui a été facile à faire ».

Avec ce départ, le 106,9 FM de Cogéco devra réaménager sa grille horaire. Depuis quelques semaines, des rumeurs  circulent et  indiquent que des changements se feront avec des prolongements d’émission et, le départ de Richard Courchesne aura une incidence complémentaire sur la grille. On le saura bientôt!

Alors, on ne peut que dire un bon « Salut mon grand et bon succès Richard ». Vive les gens de passion!
 

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