Tourisme Mauricie:une campagne publicitaire à 1 M$
Par Matthieu Max-Gessler
Tourisme Mauricie et 11 entreprises touristiques ont mis en commun la somme de 936 400 $ pour mener une offensive publicitaire d’envergure à travers la province.
À eux seuls, la Cité de l’énergie, le spectacle Amos Daragon et le musée Espace Shawinigan ont investi 240 000 $ dans cette campagne, soit le quart de la somme totale. La Ville de Trois-Rivières et la Corporation de développement culturel ont aussi mis le paquet pour promouvoir Québec Issime à travers le Québec.
En plus de sa contribution de 114 250 $ à cette campagne, Tourisme Mauricie investira également 130 000 $ pour tenter d’attirer quatre types de clientèles, soit les spontanés urbains, les passionnés de découvertes, les rustiques relaxés et les romantiques choyés.
Garder sa place de «leader du web»
Tourisme Mauricie souhaite également conserver son titre de «leader du web» parmi les organisations touristiques en renouvelant son site Internet. Depuis que l’organisme a amorcé son virage Internet, il y a cinq ans, son nombre de visiteurs virtuels a triplé. Seulement l’an dernier, Tourisme Mauricie a relevé une augmentation du nombre de visites sur son site web de 22% par rapport à 2012.
Selon la directrice communication et service aux membres de l’organisme, Catherine Cournoyer, ce virage était essentiel pour s’adapter aux besoins des vacanciers.
«Le web n’est plus un privilège. Le besoin de se connecter fait maintenant partie des besoins essentiels, c’est un droit. Nous, on veut réponde à ce droit», a-t-elle souligné en conférence de presse lundi.
Le nouveau site Internet de Tourisme Mauricie sera adaptable aux tablettes et aux téléphones intelligents. Il sera également possible de naviguer dessus en choisissant un secteur ou des intérêts spécifiques.
Un touriste impulsif
En plus de ces statistiques web, Tourisme Mauricie a présenté le portrait du touriste type qui visite la région. Celui-ci passe en moyenne 1,4 nuitée en Mauricie et vient le plus souvent de la Montérégie, selon un sondage mené auprès de 4759 Québécois à la fin de 2013. Fait intéressant, un vacancier sur deux planifie ses vacances moins de deux semaines à l’avance. Par ailleurs, 40% des Québécois ne réservent pas.
