Ces nouvelles motocyclistes
En Mauricie et au Centre-du-Québec, au moins une motocyclette de type roadster Spyder sur cinq est immatriculée par une femme.
Tout porte à croire que les femmes acceptent de moins en moins de prendre place à l’arrière d’une motocyclette et la venue du modèle trois roues Spyder de Can-Am BRP sur le marché en 2008 ne semble pas étrangère à ce phénomène.
Selon Gabriel Fugère, propriétaire d’Elitech Sport Évasion, «ça a libéré bien des femmes de conduire une moto.» À son avis, c’est l’attrait du design, la légèreté et la facilité de conduire le Spyder qui séduisent la gent féminine. «Elles prennent plaisir à conduire ce véhicule qui se tient tout seul à cause de sa conception triangulaire», observe-t-il. M. Fugère croit que le sentiment de sécurité éprouvé par les femmes qui font l’essai de la moto trois roues est aussi un facteur déterminant lorsque vient le temps de choisir un véhicule de loisir. «Maintenant, le choix se fait entre un roadster et une voiture décapotable», souligne-t-il.
Ce qu’en pensent les utilisatrices
Lorsqu’on interroge des conductrices sur les raisons qui ont motivé leur achat d’un Spyder, la réponse qui vient tout de suite après le sentiment de sécurité, c’est… les valises. «J’aime la capacité de rangement. Je suis capable d’y faire entrer une petite épicerie», mentionne Laurie-Anne Pelletier, une jeune conductrice âgée de 25 ans à propos du roadster de Can-Am. «C’est confortable. Tu n’as pas vraiment besoin d’avoir d’équilibre pour le conduire et ça ne coûte pas cher d’essence», ajoute-t-elle. Parmi les autres points positifs identifiés par la jeune femme, on retrouve la transmission semi-automatique et le régulateur de vitesse qui diminue la fatigue du poignet.
«La sensation est vraiment différente de celle de conduire une moto. Avec les deux roues en avant, tu ne peux pas valser dans les courbes», constate Manon Berthiaume, propriétaire d’une moto conventionnelle, venue faire l’essai d’un Spyder lors de la journée d’essai routier tenue chez Elitech Sport Évasion dans le cadre de la tournée BRP.
«Moi, j’aime mieux conduire qu’être assise à l’arrière. J’aime le feeling de conduire et je n’ai pas la vue cachée à l’avant», confie France Laperrière, qui conduit un Spyder depuis 2009.
Le motocyclisme au féminin
L’engouement des femmes pour les trois roues peut aussi se mesurer lors de la journée internationale du motocyclisme féminin. En effet, chaque premier vendredi du mois de mai, et ce depuis les sept dernières années, dans de nombreux pays à travers le monde, les femmes enfourchent leurs montures à deux et trois roues simplement dans le but de partager leur passion pour la moto.