Trois-Rivières s’entend avec ses policiers

Par Guillaume Jacob
La Ville de Trois-Rivières est parvenue à une entente de gré à gré avec ses 197 policiers pour le renouvellement de leur convention collective, qui est échue depuis le 31 décembre 2010.
Le nouveau contrat de travail des policiers sera valide jusqu’au 31 décembre 2016. Ils obtiennent une augmentation de salaire de 2,5 % par année. Bien que l’horaire soit réaménagé, le total du nombre d’heures travaillées ne changera pas. Cette modification se fait donc à coût nul pour la Ville.
« Ça s’est fait dans le respect mutuel des deux parties et dans le respect de la capacité de payer des contribuables », a souligné le maire, Yves Lévesque.
Durant les négociations, qui ont nécessité 40 rencontres, sept griefs ont été réglés. Le maire s’en félicite. «De se défendre devant un arbitre, ça aurait engendré des dépenses de 150 000 $ au bas mot.»
Les cols bleus prolongent leur convention collective
La Ville a aussi convenu avec ses 268 cols bleus de prolonger jusqu’en 2017 leur convention collective qui devait venir à échéance à la fin 2015.
Quelques clauses ont tout de même été revues. Ainsi, le recours aux heures supplémentaires pourra être revu à la baisse, ce qui devrait faire économiser environ 300 000 $ par année à la Municipalité.
Vingt-huit cols bleus qui avaient le statut de «temporaire permanent» ont obtenu le statut de «permanent». Ces employés travaillaient déjà à temps plein sans pouvoir bénéficier de certains avantages sociaux.
En aucun temps au cours des 11 rencontres de négociations les deux parties n’ont eu recours aux avocats.
En prolongeant ainsi la validité de l’actuelle convention collective de ses cols bleus, la Ville évitera que les contrats de travail de ses cols blancs, ses cols bleus et ses cadres ne viennent à échéance en même temps, ce qui aurait constitué une charge de travail importante pour l’administration.