Une seule soumission à moins de 3 M$

Par Guillaume Jacob
La Ville de Trois-Rivières a reçu une seule soumission dans le cadre du dernier d’une série d’appels d’offres visant à renouveler le système de radiocommunication de ses policiers, pompiers et cols bleus. Cette soumission affiche un prix inférieur aux prévisions.
L’ouverture des soumissions, le 13 juin, a révélé qu’une seule entreprise avait déposé une offre. Il s’agit du Groupe CLR. Cette entreprise de la région s’engage à concevoir, fournir, entretenir et mettre en œuvre un nouveau système de radiocommunication pour un peu moins de 3 M$.
Le conseil municipal, qui avait approuvé un règlement d’emprunt de 3,5 M$ en vue de ce contrat, devra se prononcer sur cette offre lors de sa séance publique du 2 juillet prochain. D’ici là, les experts de la Ville passeront au crible la soumission pour s’assurer qu’elle est conforme. Ainsi pourrait se clore une saga qui perdure depuis 2009.
«C’est vraiment une course à obstacles depuis le début», convient le directeur des communications de la Ville, François Roy. Cet appel d’offres était le troisième à être lancé en quatre ans. Le premier, lancé en 2009, avait été annulé après l’intervention du ministère des Affaires municipales, qui avait jugé les critères trop restrictifs. Une seule entreprise avait déposé une soumission.
Le deuxième appel d’offres avait recueilli quatre soumissions, dont trois qui n’étaient pas conformes et une quatrième qui dépassait les 11 M$. Le conseil l’avait jugée trop chère et avait annulé l’appel d’offres.
Finalement, le plus récent appel d’offres avait été lancé le 20 avril dernier. «On espère que ça va être le dernier», a admis le directeur des communications de la Ville, François Roy. Le ministère des Affaires municipales avait préalablement approuvé le règlement d’emprunt lié à ce contrat. Peu probable donc qu’il intervienne ce coup-ci même si une seule soumission a été déposée.
L’actuel système de radiocommunication de la Ville est en fin de vie utile et de plus en plus onéreux à entretenir. D’ailleurs, lorsqu’ils se rendent dans certains recoins du secteur Pointe-du-Lac, les policiers ne sont plus en mesure de communiquer par radio entre eux ou avec la centrale.