Moisson Mauricie / Centre-du-Québec déménage

Par Nicolas Ducharme
C’est avec un soupir de soulagement que Moisson Mauricie / Centre-du-Québec a annoncé, jeudi, qu’il déménagera dans de nouveaux locaux. Un investissement de 600 000 $ sera requis pour compléter l’opération.
Depuis trois ans, la direction de la banque alimentaire ne cesse de répéter que l’espace qu’elle occupe actuellement, situé sur la rue Poisson à Trois-Rivières, n’est pas suffisamment spacieux pour ses besoins.
Le nouvel édifice, une ancienne épicerie, est situé au 1579, rue Laviolette. Un endroit idéal, puisqu’il permet de rester à proximité du centre-ville où se trouve la majeure partie des bénévoles de l’organisme, qui ont l’habitude de se rendre au travail à pied ou en autobus.
« La bâtisse possède une superficie de 15 000 pieds carrés répartie sur deux étages. Elle est accessible pour la main d’œuvre et pour les organismes accrédités qui viennent chercher des denrées chez Moisson, car elle est située en périphérie du centre-ville de Trois-Rivières », explique le président du conseil d’administration, Jean-Guy Doucet.
L’achat du bâtiment et les aménagements prévus se chiffrent à la hauteur de 600 000 $. On prévoit demander l’aide des différents paliers de gouvernements ainsi que des institutions financières et des congrégations religieuses afin de financer le tout.
« Notre superficie va doubler et c’est sans compter la hauteur qui sera de 14 pieds plutôt que huit. Nous allons donc pouvoir empiler beaucoup plus de palettes », ajoute M. Doucet.
Plusieurs modifications nécessaires
Certains réaménagements seront nécessaires afin de rendre l’endroit fonctionnel. On prévoit grossir le quai de débarquement des marchandises déjà présent à cet endroit, en plus de procéder à quelques agrandissements. Des frigidaires et congélateurs devront aussi être achetés, neufs ou en bon état, précise le président.
« C’est un double gain pour nous, puisque nous allons pouvoir procéder à la transformation d’aliments. Quand les fruits et légumes nous arrivent dans un état un peu défraîchi, nous allons pouvoir les couper et les emballer sous vide. Nous ne pouvons faire cela que sur le coin d’une table présentement », se réjouit M. Doucet.