Reprise des discussions sur Gentilly-2 à la CCSN
Par Marie-Pier Cloutier / TVA Nouvelles
Les audiences de la Commission canadienne de sureté nucléaire (CCSN) ont repris mercredi à Ottawa. La sécurité des centrales, mais surtout l'arrêt des opérations à la celle Gentilly-2 ont été au cœur des échanges.
Qu'il y ait réfection ou non à la centrale Gentilly-2, le soir du 31 décembre 2012, le moteur devra être coupé. Comment se fera l'opération, mais surtout que se passera-t-il dans les jours précédents. Voilà là quelques-unes des grandes préoccupations qui ont été soulevées, mercredi, pendant la réunion de la Commission canadienne de sureté nucléaire.
La sécurité des centrales a aussi été largement discutée. La Commission veut tirer des leçons de Fukushima et force donc les détenteurs de permis, comme Hydro-Québec avec Gentilly-2, à se plier à une série de mesures d’ici décembre 2015. Certaines ont d'ailleurs déjà été mises en place, mais en Mauricie, la condition sine qua non pour aller plus loin est la réfection de la centrale.
Somme toute, les centrales font bonne figure sur le plan de la sécurité nucléaire. La centrale de Bécancour a obtenu, elle, la cote satisfaisante. Malgré tout, le système d'alarme, en cas d'accident nucléaire, a été questionné.
Le dernier bris à Gentilly-2 n'est pas passé inaperçu. Hydro-Québec a fait savoir qu'une centrale pouvait très bien fonctionner avec une fuite d'eau lourde de 20 litres à l'heure, mais les autorités ont préféré procéder à des travaux de réfection.
Les opérations devraient reprendre à la fin du mois à Gentilly-2. D’ici là, les autorités doivent réparer la fuite, en plus de réaliser d’autres travaux.
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