Frédéric Dion en quête d'appuis financiers

Par L'Écho
Le globe-trotter Frédéric Dion voit son projet de périple dans le Nord du Québec être compromis, puisqu’il a vu son commanditaire se retirer de l’aventure.
L’athlète devait se faire larguer, yeux bandés, par un hydravion au 52e parallèle avant de tenter de retrouver son chemin vers la civilisation en une quinzaine de jours. Il devait réussir cet exploit sans nourriture, sans cartes ou système de positionnement par satellite. L’aventurier ne prévoyait apporter avec lui qu’un pneumatique de type « raft pack », un couteau, un briquet, du ruban adhésif, une boussole, un hameçon et du fil à collet.
L’expédition de survie extrême devait se mettre en branle le 6 août à Trois-Rivières. Malheureusement, à trois semaines du grand départ, le commanditaire principal du projet a dû se retirer pour des raisons indépendantes de sa volonté.
Dion a avoué être très déçu par cette nouvelle de dernière minute. « Je suis en meilleure forme que jamais, je me sens tellement prêt pour cette expédition extrême. »
Le jeune aventurier garde cependant espoir qu’un ou plusieurs mécènes se manifestent d’ici les prochains jours. « Il ne s’agit pas de montant faramineux, mais d’environ 8000 $ », a-t-il précisé. L’essentiel du budget doit servir à défrayer les coûts liés au transport en hydravion et au matériel de communication.
Le périple devait également servir à amasser des fonds pour la Fondation Rêves d’Enfants. « C’est vraiment dommage, car des dons ont déjà été amassés! », a-t-il ajouté.
L’année dernière, le résidant de Mont-Carmel avait couru 1450 km en 35 jours, soit la distance séparant Gaspé et Ottawa.