L’homme qui s’était barricadé à Trois-Rivières est mort

Par Agence QMI
L’homme qui a été touché par balle après un échange de coups de feu avec des policières, samedi, à Trois-Rivières, a rendu l’âme lundi avant-midi au Centre hospitalier régional de Trois-Rivières.
Le Service de police de la Ville de Québec a confirmé la nouvelle en après-midi. Les policiers ont aussi dévoilé l’identité de l’homme. Il s’agit d’Éric Asselin, âgé de 39 ans. Une autopsie sera pratiquée mardi sur le corps d’Asselin. Selon un témoin, l’homme avait été atteint par trois balles à l’abdomen.
Par souci de transparence, une enquête indépendante a été transférée au Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) puisque les corps policiers de Trois-Rivières et de la SQ ont été impliqués dans l’événement.
Le suspect était demeuré barricadé pendant plus de 18 heures dans son domicile de la rue Sainte-Julie avant l’intervention des policiers. Il s’était enfermé vers 20 h, vendredi, à la suite d’une violente dispute avec son voisin. Les deux hommes en étaient même venus au coup, avant que l’un d’eux se réfugie à l’intérieur de son appartement.
Les forces de l’ordre avaient demandé à plusieurs reprises à l’homme de 39 ans de sortir de sa résidence, ce qu’il a refusé de faire.
Les policiers de Trois-Rivières avaient remarqué après avoir regardé par la fenêtre que l’homme détenait une arme à longue portée s'apparentant à une arme de chasse.
Le périmètre de sécurité autour de l’immeuble à logements avait donc été agrandi, et des voisins avaient été évacués par mesure préventive.
Les agents avaient essayé de négocier avec le suspect toute la nuit, mais sans succès. Le Groupe tactique d'intervention (GTI) de la Sûreté du Québec (SQ) avait été appelé en renfort, samedi matin, afin de porter assistance aux policiers de Trois-Rivières.
L’opération policière s’est finalement terminée 18 heures plus tard, lorsque l’homme barricadé a fait feu en direction des policiers ainsi que de journalistes peu après 14 h. Un passant qui se rendait au travail a reçu deux petits projectiles, au bras et au dos.
Les agents sur place ont ensuite répliqué en chargeant sur l’homme qui a été transporté à l’hôpital.
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