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La grève étudiante se déplace au Centre Les Rivières

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27 mars 2012
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Par Nicolas Ducharme

Des étudiants en médecine du campus mauricien de l'Université de Montréal ainsi que de psychologie et de pratique sage-femme à l'UQTR, ont tenu une manifestation plutôt inusitée mardi après-midi au Centre d'achats Les Rivières.

Sur le coup de 14h30, une quarantaine d'entre eux ont fait irruption dans l'aire d'alimentation du centre d'achats. En silence, ils ont pris place aux tables pour ouvrir leurs manuels et étudier.

La manifestation avait pour but de conscientiser les visiteurs de l'endroit à la cause des étudiants.

« Il faut attirer l'attention sur notre message, mais il ne faut pas emmerder les gens comme d'autres ont fait à Montréal. Nous voulons que le gouvernement négocie avec les étudiants au sujet de la hausse des frais de scolarité. Il y a des solutions possibles, dont réduire les crédits d'impôt après les études, ce qui ne bloquerait pas l'accès à l'éducation », argumentait Jean-Simon Roch Matte, président de l'Association des étudiants et étudiantes en médecine de l'Université de Montréal, campus Mauricie.

Même s'ils toucheront de bons salaires qui leur permettront de rembourser rapidement leurs dettes dès la fin de leurs études, M. Roch Matte est persuadé que les futurs médecins doivent faire leur part.

« Nous voulons supporter les autres programmes, nous y croyons. Nous, nous n'aurons pas de difficulté, mais il faut aider les prochaines générations. »

De leur côté, les étudiantes en pratique sage-femme ont rappelé les conséquences qu'aura la hausse.

« Dans la profession de sage-femme, nous sommes à l'école pendant longtemps. La hausse va nuire à notre formation, c'est un lien direct », soulignait Marie-Pier Roy.

Le baccalauréat de 132 crédits s'échelonne sur quatre ans et demi.

Appui des passants

Alors que les étudiants avaient le nez dans leurs bouquins, la clientèle de l'aire de restauration semblait surprise, mais compréhensive de la situation des universitaires.

« C'est bien ce qu'ils font. Au début je pensais que c'était une troupe qui allait chanter. Je suis resté surpris lorsque je les ai vus sortir leurs livres », lançait Jacques Dumont.

De son côté, Guy Langlois croit que des gestes de ce type seront plus fréquents.

« Je pense que s'ils restent silencieux, il n'y aura rien qui va se passer. Ils doivent s'affirmer, parce qu'avec le gouvernement, ça prend du temps avant que les choses bougent. »

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