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Possibles investissements de 275 millions $ à Gentilly-2

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22 mars 2012
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Par Agence QMI

Le ministre des Ressources naturelles Clément Gignac a été mis sur la défensive ce matin à l'Assemblée nationale à propos d'un investissement de 275 millions de dollars par Hydro-Québec à la centrale nucléraire Gentilly-2 à Bécancour dont l'existence est sérieusement remise en question.

Clément Gignac et son collègue Raymond Bachand, ministre des Finances, semblaient tous deux embarassés par les questions pressantes du député péquiste Bernard Drainville qui a demandé, à six reprises, à quoi allait servir cet investissement de 275 millions dans une centrale nucléraire que le gouvernement songe à fermer. La prévision d'investissement est inscrite dans le budget déposé mardi par le ministre des Finances.

«Le Parti québécois a décidé d'abandonner la région de Bécancour», a répondu à plus d'une reprise le ministre Gignac pendant que M. Bachand feuilletait un document. Ce n'est qu'à la sortie de la période de questions que M. Gignac est venu expliquer la teneur de l'investissement de 275 millions. «Ce sont des prévisions d'investissements qu'Hydro-Québec avait comptabilisées mais qui ne seront pas nécessairement dépensées. Il n'y a aucune décision de prise (...) C'est une centrale qui sera ou déclassée ou il y aura une réfection. Hydro-Québec attend la décision du gouvernement. Cette centrale a aussi besoin d'entretien», a plaidé M. Gignac.

800 millions

Bernard Drainville a signalé que Québec a dépensé environ 800 millions de dollars à en études Gentilly-2 ces dernières années, ce qu'a reconnu le ministre Gignac, plaidant que le gouvernement Charest avait un «préjugé favorable» à la réfection de la centrale. Voyant les dépassements de coûts importants survenus à la réfection de la centrale nucléaire Point Lepreau au Nouveau-Brunswick (semblable à celle de Bécancour), le gouvernement a choisi d'interrompre les investissements à Gentilly-2. «Le gouvernement attend de voir ce qui se passe à Point Lepreau, puis après on va décider.»

Par ailleurs, Clément Gignac a dû expliquer une dépense annuelle de l'ordre de 200 millions de dollars à TransCanada Energy «pour que la centrale électrique au gaz de l'entreprise ne produise pas d'énergie», a signalé le député Bernard Drainville. C'est le gouvernement péquiste qui avait lancé en 2002 l'appel d'offres pour la construction d'une centrale au gaz en prévision d'une insuffisante de l'offre d'énergie, a signalé M. Gignac. L'autorisation de construire la centrale fut donnée en 2006. «Une entente a été signée, la récession mondiale est arrivée et (il y a eu une) une chute de la demande d'électricité. La Régie de l'énergie a conclu qu'il fallait arrêter la production. Par contre il nous faut honorer notre signature... Le contrat avec TransCanada Energy est valide pour plusieurs années», a reconnu M. Gignac.

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