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Une poursuite de plus de 1,6 million $

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20 mars 2012
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Par Guillaume Jacob

Le directeur général de la Corporation de l'Amphithéâtre, Steve Dubé, et le directeur adjoint, Alain Lamarre, poursuivent leur employeur, la Ville, la vérificatrice générale ainsi que les conseillers du groupe des sept pour un montant total de 1 680 000 $.

Dans une requête déposée le 19 mars en cour Supérieure, les deux ex-dirigeants des Fêtes du 375e que chacune des personnes et des organisations visées a porté atteinte à leurs droits, à la sauvegarde de leur dignité, de leur honneur et de leur réputation.

Ils accusent la Vérificatrice générale, Andrée Cossette, d'avoir à maintes reprises réitéré des « accusations qui étaient sans fondement » dans le dossier des irrégularités administratives concernant les Fêtes du 375e . Plusieurs enquêtes, dont celle de la Vérificatrice générale, avaient tenté en vain de trouver l'auteur de la falsification d'un chèque de 16 000 $ payé à l'ordre de la Ville de Trois-Rivières par Développement économique Canada, subventionnaire des Fêtes. Les deux dirigeants lui réclament chacun 115 000 $.

Pour ce qui est de la Corporation de l'amphithéâtre, les deux dirigeants soutiennent qu'elle les a suspendus « pour des motifs autres que ceux liés à leur emploi [.] » et que la décision de les suspendre était mal fondée. Steve Dubé et Alain Lamarre avaient été suspendus de leur fonction du 12 avril au 22 août 2011. Ils réclament chacun 100 000$ à leur employeur.

Du côté de la Ville, les deux dirigeants soutiennent qu'elle a contribué par son inaction à maintenir le doute sur leur probité et faire perdurer les dommages occasionnés à leurs réputations. Ils lui réclament 100 000 $ chacun.

Quant aux conseillers du Groupe des sept, ils sont accusés d'avoir tenu des propos diffamatoires à l'encontre de MM. Dubé et Lamarre engageant leur responsabilité. Chaque conseiller visé est poursuivi pour 75 000 $.

Personne n'a voulu commenter la poursuite sauf quelques conseillers du Groupe des sept. « S'il faut passer par là pour défendre la ville, et bien je vais y aller », s'est exclamée Sylvie Tardif. « Je suis estomaquée, a ajouté Marie-Josée Tardif. Je crois que c'est une procédure pour nous bâillonner. »

MM. Dubé et Lamarre ont publié un communiqué dans lequel ils réitèrent qu'eux ainsi que leurs familles « subissent depuis plus d'un an les conséquences et contrecoups de nombreuses accusations sans fondement, de négligence, de mauvaise foi, d'acharnement et de propos diffamatoires ».

Le procès devrait commencer le 15 mai prochain.

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