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Faire des kilomètres pour voir un médecin

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22 février 2012
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Par Nicolas Ducharme

Devant des salles d'attente bondées et des cliniques privées hors de leurs moyens, plusieurs n'hésitent pas à parcourir des dizaines de kilomètres vers les urgences en périphérie de Trois-Rivières.

Les malades trifluviens sont de plus en plus nombreux à se rabattre sur les Centres de santé et de services sociaux de Bécancour-Nicolet et de Maskinongé, note le docteur Yves Lamirande, directeur des affaires médicales et des services professionnels au CHRTR.

« C'est quelque chose qui est très connu. Les gens vont s'y diriger puisqu'il y a moins d'attente. Pour une personne qui veut consulter, ce n'est pas très loin. »

Les patients trifluviens ne se réfugient pas qu'à Nicolet et Louiseville. L'an passé à l'urgence du CLSC de Saint-Marc-des-Carrières, on a prodigué 152 consultations à des patients qui avaient parcouru les quelque 70 km qui séparent Trois-Rivières de cette municipalité du comté de Portneuf.

Il faut dire que le temps d'attente moyen y est de 2h30, avec des pointes allant jusqu'à 6h. Bien différent de ce qu'on retrouve dans la cité de Laviolette, où le temps d'attente se situe au-delà de quatre heures, une moyenne peu révélatrice puisqu'elle inclut les cas de traumatologie.

« C'est dans les habitudes de consommation des gens. Ils veulent que ce soit plus direct et plus rapide », note Chantale Simard, directrice du CSSS de Portneuf.

Une situation qui inquiète

Du côté du CSSS de la Vallée-de-la-Batiscan, il est difficile de chiffrer le nombre de Trifluviens qui prennent la route des CLSC de Saint-Tite ou de Sainte-Geneviève-de-Batiscan pour rencontrer un médecin, puisque la hausse de tourisme durant le Festival western fausse les données.

Tout de même, nul besoin de faire la file pendant des heures pour rencontrer un médecin.

« Si la personne arrive à l'heure d'ouverture, elle devrait obtenir un rendez-vous dans la demi-journée. Tout dépend de l'affluence », soutient Amélie Germain-Bergeron, conseillère cadre aux communications pour le CSSS Vallée-de-la-Batiscan.

On semble d'ailleurs craindre que cette efficacité du service encourage la population de l'extérieur à se diriger vers une des deux villes.

« Nous pourrions être victimes de notre succès. Normalement, un CSSS doit desservir sa propre population. »

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