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Une promotion qui a du chien pour la SPA

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30 décembre 2011
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Par Nicolas Ducharme

Pour une deuxième année, la Société protectrice des animaux de la Mauricie tiendra son grand Noël des animaux du 27 au 30 décembre. Durant cette période, les personnes qui adopteront une bête recevront un cadeau. Une pratique qui va à l'encontre des campagne de publicité des groupe de défense des animaux qui déconseillent l'achat d'une bête durant la période des fêtes.

Dès le départ, Geneviève Pratte, chef d'équipe soins animaliers, tient à justifier la promotion. « Il ne faut pas que ce soit l'animal qui devienne un cadeau, mais plutôt la famille qui devienne un cadeau pour lui. »

Avec cette mesure, on espère contrer le ralentissement dans les adoptions de chats et de chiens lors des mois de janvier et février. « Une baisse d'adoption signifie une augmentation des euthanasies puisque nous allons manquer de cages. »

L'année dernière, une quarantaine d'animaux avaient trouvé une nouvelle famille. La SPA espère bien que ce nombre sera en croissance. Pour ce faire, l'organisme s'est allié avec plusieurs commanditaires qui remettront des cadeaux pour les nouvelles bêtes adoptées.

Certaines familles essuient un refus

À l'image de plusieurs autres organismes de défense des animaux, la SPA déconseille d'offrir un animal comme présent. « Lorsque quelqu'un vient pour acheter un chat ou un chien pour en faire un cadeau, nous lui demandons de repasser avec la personne qui en sera le maître. Nous préférons discuter avec elle pour s'assurer qu'elle sera satisfaite », explique la chef d'équipe.

Malgré le fait que plusieurs animaux ont besoin d'être adoptés, il est fréquent pour la SPA de refuser des familles. « Nous ne voulons pas que les bêtes adoptées nous reviennent. Il est donc fréquent qu'il y ait des refus. Les gens peuvent avoir un coup de cœur pour un animal, mais s'il n'est pas fait pour eux, il faut leur expliquer pourquoi. Par exemple, si nous savons que c'est une race de chiens qui craint le bruit, on ne peut pas le donner à une famille où il y a des enfants. Si elle ne comprend pas, ce n'est pas de notre faute », explique Mme Pratte.

Des refus qui sont parfois difficiles à accepter pour les clients. « C'est un reflet de notre société de consommation. Les gens ne sont pas habitués de se faire dire non. Mais on parle ici d'êtres vivants, alors il faut voir plus loin que le principe du : ''je paye donc je veux''. Au final, c'est le bien de l'acheteur et de l'animal qui est important. »

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