Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Le Centre jeunesse de la Mauricie et du Centre-du-Québec amorce un virage dans ses façons de faire

durée 09h07
24 novembre 2011
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Guillaume Jacob

Depuis octobre, le Centre jeunesse de la Mauricie et du Centre-du-Québec s'efforce d'intervenir plus intensivement auprès des parents, pour améliorer leurs compétences parentales et la qualité de leur lien d'attachement, afin que plus de jeunes puissent demeurer dans leurs familles.

La majorité des enfants suivis par le Centre jeunesse vivent en milieu familial. Des 2500 enfants suivis par le Centre jeunesse, 900 enfants vivent au sein de familles d'accueils, tandis que 1200 d'entre eux vivent toujours dans leurs propres familles. « C'est auprès de ces familles que nous voulons concentrer nos efforts », a expliqué le directeur général du Centre jeunesse, Serge Bisaillon lors d'une conférence de presse organisée dans le cadre de la Semaine des centres jeunesse du Québec.

« Nous devons accroître les compétences des parents et des jeunes et réduire les conséquences des gestes de maltraitance perpétrés », a déclaré Serge Bisaillon, qui souligne que beaucoup de cas de négligence pourraient être évités avec une meilleure éducation et un soutien plus accru auprès des parents.

Pour ce faire, les intervenants du Centre jeunesse suivent actuellement des formations qui leur serviront pour intervenir plus intensivement auprès des familles. « On souhaite mettre en place des services en milieu familial dans les cadre desquels nos intervenants pourront effectuer plus d'une visite par semaine, expose Gina Landry, directrice des services jeunesse et des ressources de type familial. Il faut travailler pour maintenir les enfants de 6 à 12 ans dans leurs milieux et prévenir le placement en famille d'accueil ou en centre de réadaptation. Le retrait du milieu familial est un traumatisme. »

Les connaissances d'autres Centres jeunesse du Québec ainsi que d'Instituts universitaires seront mis à contribution pour mettre à niveau les compétences des intervenants.

Cas plus nombreux, et plus complexes

Le nombre de signalements reçus par le Centre jeunesse a bondi au cours de la dernière année, passant de 6000 en 2009-2010 à 6800 en 2010-2011. Ces chiffres placent la région au troisième rang au Québec en termes de nombre de signalements par rapport à la population, après Montréal et la Montérégie.

De plus, les problèmes des enfants suivis par le Centre jeunesse se sont alourdis, constate le directeur général, Serge Bisaillon. Troubles de santé mentale et dépendances diverses font souvent partie de leur réalité. Selon M. Bisaillon, les difficultés économiques ne sont pas étrangères à la recrudescence des cas de maltraitance.

« Souvent, plusieurs types de maltraitance se rejoignent, note aussi Louise Bellemare, directrice de la qualité des services au Centre jeunesse. Les situations de maltraitance sont souvent la cause des troubles de comportement qui surviennent plus tard. »

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 10 juillet 2025

Plainte de pratiques déloyales contre Postes Canada: le syndicat est débouté

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Postes vient d'être débouté par le tribunal dans sa plainte de pratiques déloyales qu'il avait déposée contre Postes Canada. Le Conseil canadien des relations industrielles a en effet rejeté la plainte que le syndicat avait déposée, le 3 juin dernier, après que Postes Canada eut rendu publiques ...

Publié le 9 juillet 2025

Rayonnement de Shawinigan : Lucille Désaulniers Trudel honorée

Lors de la séance publique d’hier soir, le conseil municipal de Shawinigan a honoré la citoyenne Lucille Désaulniers Trudel par l’entremise des « Mentions du maire ». Ces mentions sont remises à des personnes qui, par leurs actions, contribuent au rayonnement de la Ville.  Voici le texte intégral de présentation de la séance publique du ...

Publié le 9 juillet 2025

Des chercheurs québécois identifient des biomarqueurs liés aux douleurs chroniques

Deux biomarqueurs identifiés par une équipe de recherche de l’Université Laval pourraient mener à une gestion améliorée des douleurs musculosquelettiques chroniques (DMC). L'équipe du professeur Clermont Dionne a ainsi constaté que la présence d’acrylamide et de cadmium dans l'organisme augmentait, respectivement, de 24 % et de 56 % le risque de ...