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Piquée par une seringue mise à la récupération

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17 novembre 2011
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Par Jean-François Hinse

Une employée du centre de tri de Récupération Mauricie, à Saint-Étienne-des-Grès, a probablement eu la peur de sa vie lorsqu'elle s'est accidentellement piquée avec une seringue qui avait été mise à la récupération.

L'incident est survenu au début du mois. Après avoir découvert, sur le convoyeur, une boîte en plastique brisée contenant des dizaines de seringues usagées, une employée a été mandatée afin d'acheminer le tout dans un CLSC. Pendant le transport, l'employée a accroché une des aiguilles, lui faisant alors craindre des risques de contamination.

Conduite à l'hôpital, elle a passé une batterie de tests qui n'ont heureusement détecté aucune contamination.

«Dans ce genre de cas, nous ne prenons aucune chance. Si une personne est piquée, il y a un protocole à suivre. Nous sommes très heureux que cette personne n'ait pas été contaminée», souligne Michel Camirand, directeur général de Récupération Mauricie. Ce dernier croit que la seringue aurait été utilisée par une personne diabétique plutôt que par un utilisateur de drogue par injection.

Pas la première fois

S'il est interdit de jeter des seringues à la récupération, Michel Camirand confirme qu'on en retrouve tous les mois dans les différents centres de tri au Québec. Ce serait toutefois pire au centre de Saint-Étienne-des-Grès depuis le début du mois de novembre, ce qui explique la sortie médiatique du directeur général.

«Il faut sensibiliser les utilisateurs de seringues. C'est dans les centres de santé, à l'intérieur des contenants réservés à cet effet, qu'il faut rapporter les seringues. Ce ne sont pas des choses qu'il faut mettre à la récupération. Ce n'est pas sécuritaire pour nos employés.»

Il s'agit de la deuxième fois depuis 1994 qu'un employé de Récupération Mauricie est piqué par une seringue usagée. Un troisième cas serait également survenu cette semaine, mais rien n'a été confirmé.

«Chaque fois qu'on trouve des seringues, les employés deviennent plus nerveux. On les comprend. Ils sont munis de gants, mais ça ne les protège pas contre les aiguilles», conclut le directeur général qui souhait que les utilisateurs de seringues se responsabilisent davantage.

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