Stéphanie Prince mord à pleines dents dans la vie

Par Fannie Brouillette
Stéphanie Prince avait presque été laissée pour morte, le 17 août 2005, quand elle avait été happée violemment par un chauffard alors qu'elle revenait de travailler au commerce familial.
L'événement, largement médiatisé à l'époque, avait ébranlé toute la petite ville de Notre-Dame-du-Mont-Carmel.
La jeune fille de 17 ans souffrait d'un sévère traumatisme crânien. Le neurochirurgien avait stoppé l'hémorragie, mais ne lui donnait que quelques heures à vivre. Voulant constater la mort cérébrale le lendemain, il avait eu une grande surprise en visitant sa patiente au Centre hospitalier régional de Trois-Rivières : Stéphanie Prince luttait toujours pour survivre.
Deux opérations risquées à la tête plus tard, on disait qu'elle aurait de lourdes séquelles. Trois mois après l'accident, elle pouvait marcher et parler. « J'ai même battu l'ergothérapeute dans un jeu éducatif. Elle n'avait jamais vu ça! », confie la jeune femme.
À 23 ans, celle qui travaille toujours au commerce familial réalise à quel point elle a été chanceuse de s'en sortir : « Tout me fait réaliser combien la vie est belle. Après l'accident, mon père avait dit que les miracles étaient possibles. Il a eu raison! »
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