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«C'est un très gros problème»

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20 septembre 2011
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Par Nicolas Ducharme

André Vigneault occupe le poste de brigadier depuis quatre ans. Chaque jour, il est témoin de comportements dangereux de la part d'automobilistes. S'il ne craint pas pour sa vie, il s'inquiète particulièrement pour la santé des enfants qui comptent sur lui pour traverser le boulevard des Récollets.

Jour après jour, Monsieur Vigneault se place face au trafic, vêtu de sa veste fluo et de son panneau d'arrêt. Le comportement des automobilistes lorsqu'ils entrent en zone scolaire le préoccupe particulièrement. « C'est un très gros problème. Il y a des gens qui ne s'arrêtent pas lorsque je commence à avancer dans le chemin. Ils ne pensent pas qu'il y a des enfants derrière moi », déplore le brigadier.

Monsieur Vigneault exécute sa tâche le matin, le midi et à la sortie des classes pour les jeunes élèves des écoles primaires Saint-Pie-X et Marie-Leneuf. Une clientèle inattendue s'est toutefois rajoutée à son carnet de charge. « Je dois même aider les étudiants du cégep. Quand les conducteurs voient que ce sont des grands qui veulent traverser, ils ne les laissent pas passer. » Pourtant, les affiches signalant une zone scolaire sont très visibles à cet endroit.

Les parents sont les pires

Le comble, selon André Vigneault, c'est que se sont souvent des parents qui commettent les délits. « Certains parents partent de l'école en trombe lorsqu'ils viennent chercher leurs enfants. Dès qu'ils voient qu'il n'y a pas de police, ils s'engagent rapidement. Heureusement, la police est souvent là avec nous. Une chance, sinon ce serait difficile. »

Afin de mieux protéger les enfants, mais aussi pour sa propre sécurité, le brigadier doit maintenant tenter d'occuper un maximum d'espace dans les travées. « Je dois rester un peu dans la première voie sinon le monde essai de passer. C'est fréquent que je fais traverser les jeunes et quand je me retourne pour retourner de l'autre côté, les voitures sont déjà en mouvement. »

Pourtant, les constats d'infractions sont très salés pour toute personne qui omet de respecter le signal d'arrêt d'un brigadier. « C'est 300 dollars d'amende quand ma pancarte est dans les airs en plus de trois points d'inaptitude. », note-t-il.

Fort heureusement, le sympathique homme à la veste fluorescente n'a été victime d'aucun incident depuis qu'il aide une quinzaine de jeunes à traverser la rue de manière quotidienne.

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