Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

SOS Pyrrhotite : projet d'une cellule d'aide aux victimes

durée 12h12
20 septembre 2011
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Guillaume Jacob

(Trois-Rivières) Jacques Rheault est en mission. Ce citoyen de Trois-Rivières travaille d'arrache-pied pour créer une cellule d'aide aux victimes de la pyrrhotite qui rassemblerait bénévoles et commerçants. Mais son plus grand défi sera peut-être de rallier la Ville au projet.

«J'ai été navré quand j'ai constaté qu'il n'y avait aucun comité d'aide aux victimes de la pyrrhotite», explique Jacques Rheault. Il y a bien la coalition Proprio-Béton, mais ce rassemblement de victimes est déjà débordé par ses démarches auprès de la Garantie des maisons neuves et de Québec et Ottawa. D'ailleurs, son porte-parole, Yvon Boivin, a donné sa bénédiction à M.Rheault. Ce fut le premier pas vers ce qui a été baptisé SOS Pyrrhotite.

Depuis juillet, le citoyen, dont la résidence a été épargnée par le fléau de la pyrrhotite, a pris son bâton de pèlerin pour rencontrer des dizaines de familles touchées. «J'ai rencontré des gens qui étaient en forte dépression. D'autres qui avaient des tendances suicidaires. C'est grave ce qui se passe! Des bouts, je trouvais ça dur.»

Avec cette tournée, Jacques Rheault a réalisé qu'essentiellement, les ménages atteints ont besoin de bras, d'outils et de matériaux. «Les gens ont souvent besoin d'aide pour déménager à l'étage ou dans un entrepôt leurs meubles qui sont au sous-sol, explique M. Rheault. Une fois le solage refait, ils ont aussi besoin d'aide pour reconstruire les murs et les divisions.»

D'ailleurs, pour la reconstruction des sous-sols, les victimes doivent plonger la main bien loin dans leurs poches, car cette étape n'est pas couverte par la Garantie des maisons neuves. C'est pourquoi Jacques Rheault est aussi en train de faire une tournée des commerçants pour leur proposer d'établir un système de rabais pour les victimes.

La balle est dans le camp de la Ville

La Ville de Trois-Rivières a toujours refusé d'instaurer un programme d'aide financière pour les victimes de la pyrrhotite. Cette fois-ci, Jacques Rheault voudrait bien qu'elle embarque dans son projet, car SOS Pyrrhotite proposerait autre chose que des dollars sonnants aux familles touchées.

Il aimerait que la Ville lui fournisse un local et des lignes téléphoniques pour établir un centre de coordination servant à dépêcher des équipes de bénévoles au moment où les familles touchées en auraient besoin. Jacques Rheault aurait aussi besoin de la collaboration de la Sécurité publique pour vérifier les antécédents judiciaires des bénévoles. La Ville pourrait s'impliquer en prêtant des outils, un camion et un endroit de stockage pour déménager et stocker les meubles des victimes le temps des travaux, propose-t-il.

Les conseillers Yves Landry et Sylvie Tardif ont été mis au fait du projet de M. Rheault. Celui-ci pourrait être présenté au conseil municipal lors de la prochaine assemblée publique.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Cancer: la prévention et le dépistage fonctionnent, dit une étude

Une nouvelle étude qui prédit une baisse des taux de cas de cancer et de décès au Canada démontre le succès des programmes de prévention et de détection précoce, mais met également en évidence les domaines dans lesquels des efforts supplémentaires sont nécessaires pour sauver et prolonger des vies, affirment les chercheurs. «La bonne nouvelle, ...

68 % des Québécois s'opposent au cellulaire en classe, selon un sondage

Près de 70 % des Québécois s'opposent à l'utilisation du cellulaire dans les classes des écoles, même à des fins pédagogiques à la demande de l'enseignant, selon un nouveau sondage Léger. Dans le coup de sonde mené par la firme québécoise du 3 au 5 mai, 68 % des répondants québécois ont indiqué que le cellulaire ne devrait pas être autorisé dans ...

10 mai 2024

La Société canadienne du cancer réclame le dépistage du cancer du sein dès 40 ans

Toutes les provinces et tous les territoires devraient abaisser à 40 ans l’âge d’admissibilité au dépistage du cancer du sein pour les personnes présentant un «risque moyen», estime la Société canadienne du cancer. Certaines provinces offrent déjà gratuitement les mammographies à partir de 40 ans, mais les lignes directrices actuelles établies ...