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L'habit ne fait pas le moine

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8 septembre 2011
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Par Nicolas Ducharme

(Trois-Rivières) Le monde de la finance et celui du rodéo semble à priori n'avoir rien en commun. Pourtant, Dominique Leblanc repousse cette conception. Le conseiller financier de Nicolet a pris part à l'épreuve de Poney Express du Rodéo de Saint-Tite.

Rencontré dans son luxueux bureau, Dominique Leblanc porte la cravate. Rien ne laisse supposer que l'homme de 43 ans s'apprête à participer, deux jours plus tard, à l'épreuve de Poney Express, où le cavalier doit sauter d'un cheval en mouvement à un autre. Rien sauf un petit détail : une tasse à café ou le mot « cowboy » apparait en grosses lettres.

La finance et le rodéo sont les deux passions de monsieur Leblanc. Ce dernier sait qu'il est rare de voir un homme de son domaine entrer dans l'arène. « J'ai déjà vu un avocat, mais c'est le seul. La plupart des participants sont des gars de la construction. » Tout de même, ce détail ne lui fait pas moins apprécier son sport favori. « Quand je suis au rodéo, je ne parle pas de business. Je suis totalement coupé de la semaine.

Dominique Leblanc n'est pas né dans le monde du rodéo. Il y a fait ses premiers pas en 1995. Depuis, ses installations ont pris beaucoup d'ampleur, à un point tel que ses filles ont pris la relève et participeront elles aussi au Festival western de Saint-Tite. « L'été, on court les rodéos. C'est un sport familial. C'est pour cette raison que je continue, sinon j'aurais ralenti. »

Évacuer le stress

Le monde de la finance et des affaires peut être stressant. Au fil du temps, le poney express est devenu une forme d'exutoire au stress de la semaine que vit le cavalier de Nicolet. « Quand je suis sur le cheval, je ne peux pas penser à autre chose. Ce n'est pas comme au golf. (.) Ce sont deux passions qui s'alternent, et plus ça va, plus j'aime ça. Le travail prend tout son sens. »

Les émotions sont encore plus vives lorsqu'il a réussi une solide performance lors du week-end. « Le lundi, je l'ai encore dans les veines. Ça peut durer toute la semaine. »

Le conseiller financier parvient même tracer des parallèles entre son sport et son boulot à quelques heures de son entrée en scène à Saint-Tite. « J'ai parlé à mes chevaux toute la semaine. Ce n'était pas comme ça au début. Il y a un respect mutuel qui se crée. C'est la même chose avec les clients. Au début tu dois te prouver, mais après, les grands clients et moi, on se fait confiance mutuellement. »

L'expression l'habit ne fait pas le moine n'a jamais pris autant de sens.

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