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Un élan de solidarité

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6 septembre 2011
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Par Fannie Brouillette

François Bédard et Aline Allaire étaient aux premières loges, dimanche soir, lorsque la tornade de force F-0 a frappé dans leur cour arrière.

Si les dommages causés par les vents soufflant à plus de 120 km/h sont importants, ils retiennent surtout l'élan de solidarité de la part de leurs voisins dans les heures qui ont suivi le sinistre.

« Ça vraiment été la priorité de rendre ça sécuritaire pour ne pas passer au feu, parce que la boîte électrique a été arrachée », mentionne Aline Allaire. « Ce que je retiens, c'est ce bel élan de solidarité. Les gens se sont donné la main, on a des gens qui sont venus nous aider à tout ramasser. Et ça s'est fait dans la bonne humeur », ajoute son conjoint, résidant de la rue Charles P. Rocheleau.

Au lendemain du passage de la tornade, l'heure était à constater les dégâts : fils électriques arrachés, arbres cassés, piscine écrasée, cabanon déplacé et meubles de jardins détruits. Selon eux, il y a pour plus de 20 000 dollars de dommages.

Le couple garde toutefois le moral. « On est chanceux, cinq minutes plus tôt, nous étions tous les deux assis en-dessous de arbre! Les dommages matériels, c'est secondaire », indique Mme Allaire.

M. Bédard a contacté son assureur dès dimanche soir. « J'ai appelé à la ligne d'urgence. On m,a donné l'autorisation de commencer les travaux. C'est sûr que les assureurs vont recevoir beaucoup d'appels. Mais sincèrement, je n'ai pas eu le temps de regarder le contrat encore », confiait M. Bédard au lendemain de la tempête.

Une bonne frousse

Les deux sinistrés ont tout de même eu une bonne frousse lors du passage de la tornade, vers 19h00 dimanche soir. « On n'a même pas eu le temps de descendre au sous-sol. Je disais : Mon dieu, j'ai peur. On va mourir! Je voyais les arbres qui bougeaient contre les fenêtres! », confie Aline Allaire.

« Je voyais le ciel noir au loin. Ma blonde a paniqué. Je lui ai dit : Attache ta tuque avec de la broche, reste entre les deux murs, bouge pas de là parce que ça va péter, raconte François Bédard. Je n'ai pas eu le temps d'avoir peur. C'était comme un film. C'était hallucinant! »

« Je remercie le ciel que les arbres n'aient pas frappé la maison. C'est ce dont j'avais peur, qu'ils traversent la fenêtre. Après, on a tout de suite appelé le 911. Un fil à haute tension était tombé dans ma cour », témoigne-t-il.

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