Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Miel urbain

durée 14h46
1 septembre 2011
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Guillaume Jacob

Ça bourdonne autour de l'édifice Ameau. Depuis cet été, l'organisme Vire-Vert, qui s'active à transformer la bâtisse en école-hôtel écologique, entretient une ruche sur le toit du plus vieux gratte-ciel trifluvien.

«On veut ramener la nature en ville», explique Camille Fumet, chargée de projet en construction durable pour Vire-Vert. La ruche constitue le premier pas vers un projet baptisé Écosystème K. «Elle sera accessible aux visiteurs de l'hôtel, qui pourront déguster le miel produit ici-même.» Juste à côté, on veut également installer des caméras dans la vieille cheminée de l'édifice pour observer les quelque 250 martinets ramoneurs qui y nichent. Un potager sera aussi aménagé sur le toit, et on veut y cultiver des variétés de légumes anciennes pour en perpétuer le patrimoine biologique. Un mur «vert» formé de diverses plantes grimpantes vêtira aussi une partie des murs extérieurs de l'édifice.

Qualité et quantité

Pour Raphael Fort, l'apiculteur partenaire de Vire-Vert, l'expérience s'avère très concluante. La ruche qu'il a installée au sommet de l'édifice il y a un mois a déjà produit environ 25 kilos de miel, soit beaucoup plus que ses ruches qui se trouvent à la campagne.

«Il y a un potentiel énorme pour l'apiculture dans les villes. Il y a beaucoup de fleurs et elles sont très variées. Mais surtout, les pesticides sont interdits en milieu urbain, ce qui garantit un miel de très bonne qualité.»

D'ailleurs, l'apiculteur souligne que le rendement des ruches dans nos campagnes ne cesse de diminuer. On soupçonne l'utilisation de pesticides et la monoculture d'être responsables de cette baisse de production, indique Raphael Fort. «Pour produire du bon miel, il faut un bassin de cultures diversifiées dans un rayon de 3 à 4 kilomètres.» La ville pourrait donc donner un bon coup de pouce aux apiculteurs de demain.

C'est une première expérience d'apiculture en milieu urbain à Trois-Rivières. Ailleurs dans le monde, la pratique est répandue. Des ruches urbaines ont notamment été installées sur le toit du Château Frontenac à Québec et sur celui de l'Université du Québec à Montréal. «L'idée fait son chemin au Canada, remarque Raphael Fort, l'apiculteur partenaire de Vire-Vert. En France, cette pratique existe depuis environ trente ans.»

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 15h16

76 % des Québécois seraient pour la contraception gratuite

La grande majorité des Québécois (76 %) souhaiterait avoir un accès gratuit à la contraception, selon un sondage Léger commandé par Québec solidaire (QS) et rendu public lundi. En entrevue, la co-porte-parole de QS, Ruba Ghazal, exhorte le gouvernement Legault d'adopter cette mesure, lui qui répète constamment vouloir soulager le «portefeuille» ...

Publié le 31 octobre 2025

Les Canadiens soutiennent le principe des demandes anticipées d’aide médicale à mourir

Un nouveau rapport de Santé Canada indique que les personnes sondées au sujet de l’aide médicale à mourir (AMM) sont «généralement» favorables à ce que les patients qui perdront leur capacité de discernement puissent donner leur consentement anticipé. Actuellement, l’aide médicale à mourir est légale pour les personnes atteintes d’une maladie ...

Publié le 31 octobre 2025

L'abolition du changement d'heure pourrait sauver des vies, dit une étude

L'abolition du changement d'heure au printemps et l'adoption permanente de l'heure normale à laquelle nous revenons en fin de semaine pourraient sauver des vies, notamment en évitant des centaines de milliers de cas d'obésité et d'accidents vasculaires cérébraux seulement aux États-Unis, ont calculé des chercheurs américains. Plus précisément, ...