La danse poteau, une discipline qui gagne en popularité

Par Nicolas Ducharme
Oprah Winfrey s'y est mis. Kate Hudson et Jessica Alba aussi. La danse poteau est de plus en plus populaire chez la gent féminine, non seulement pour plaire à monsieur, mais surtout pour se mettre en forme.
Lorsque qu'il est question de danse poteau, la première idée qui vient en tête est les fameux clubs de danseuses. Mais la danse poteau, c'est beaucoup plus que ça. « On travaille la flexibilité, le cardio et l'endurance musculaire. Il n'y a pas beaucoup de sports qui permettent de tout faire ça en même temps », lance Audrey Cadotte, copropriétaire, avec sa cousine, de l'école Polka Dot au centre-ville de Trois-Rivières. Chaque cours est d'une durée de deux heures, avec un échauffement, des exercices au sol et sur le poteau ainsi que du yoga. « La première fois, les filles en ont pour trois jours à être « rackées ». Mais après un mois, elles voient la différence »
Animée par la passion, la professeure n'hésite pas à démontrer ses talents sur la barre verticale. Pieds dans le vide, tête en bas, ses manœuvres semblent irréalisables pour le commun des mortels. Pourtant, Audrey Cadotte maintient qu'avec un peu de volonté, il est possible d'exécuter les manœuvres de base de la danse poteau.
Des préjugés?
La popularité récente de la danse poteau aide à faire disparaître les préjugés que plusieurs ont envers la discipline. « Quand j'ai commencé il y a quatre ans, les gens me jugeaient et pensaient que j'étais une danseuse. Mais depuis deux ans, les gens commencent à savoir ce que c'est. Même ma grand-mère m'en a parlé parce qu'elle a vu un reportage à la télé. En général, ce sont les hommes qui ne comprennent pas et qui nous niaisent. Les femmes savent ce que c'est. »
La discipline est de plus en plus populaire chez les jeunes femmes. « Environ 50% de mes clientes sont étudiantes. Mais il y a aussi des filles qui travaillent dans des bars, des mamans, des avocates. Nous avons vraiment du monde de partout. Mais nous n'avons pas de danseuses. Certaines se sont essayées mais elles ont abandonné parce que c'était trop difficile pour elles. »
La jeune femme de 21 ans ne doute aucunement que sa passion va poursuivre son ascension dans la culture générale. Elle aimerait même organiser des compétitions régionales dans les prochaines années.
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