Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Ministre de la Santé et des Services sociaux

Dubé suggère de transférer des chirurgies au privé après un an d'attente

durée 12h00
16 octobre 2025
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Un patient qui attend depuis un an pour se faire opérer dans le réseau public de la santé pourrait être transféré au privé aux frais de l'État.

C'est ce que l'on apprend dans un mémoire préparé par le ministre de la Santé, Christian Dubé, qui a été présenté à ses collègues du conseil des ministres en juillet.

Le document, qui n'a été rendu public que récemment, a mené à la prépublication du Règlement sur l'accès aux services chirurgicaux. Ce dernier n'a toutefois pas encore été entériné par le conseil des ministres.

Dans son mémoire, le ministre Dubé rappelle que les délais d'attente pour les chirurgies se sont allongés durant la pandémie.

Ainsi, de nombreux patients se retrouvent dans une situation où leur temps d'attente «dépasse le délai prescrit pour l’obtention de leur chirurgie».

Selon le plan de M. Dubé, la première étape sera toujours de tenter de planifier la chirurgie avec le médecin traitant, dans l'établissement de santé public d'origine.

Dans un second temps, on tentera de trouver une place auprès d'un autre médecin dans le même établissement ou dans un autre centre hospitalier public.

Or, après un an, si la chirurgie n'a toujours pas pu être effectuée, «l’usager se verra offrir la possibilité de consulter un médecin non participant et un (centre médical spécialisé) non participatif, compétents et convenablement équipés pour effectuer la chirurgie concernée».

Dans un tel cas, les honoraires du médecin qui effectuera la chirurgie seront pris en charge par l'État. Des frais de déplacement pourraient aussi être prévus pour le patient dans certaines situations.

Jeudi matin, Santé Québec a confirmé la mise en place de cette séquence graduelle, mais n'a pas précisé que l'offre de transfert au privé sera bel et bien offerte après un an d'attente.

Dans son mémoire, le ministre Dubé note que le recours au privé est une «mesure transitoire appelée à disparaître» avec la diminution des délais d’accès.

M. Dubé répète souvent que le privé doit être complémentaire au système public. Santé Québec a sensiblement le même discours, quoiqu'elle dit encore chercher l'équilibre.

En décembre 2024, le ministre avait annoncé qu'il allongeait la liste des opérations pouvant être faites dans des cliniques privées, mais sans frais pour les patients.

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 9h00

L'ex-ministre caquiste Maïté Blanchette Vézina ouverte à collaborer avec Éric Duhaime

L’ancienne ministre caquiste Maïté Blanchette Vézina se dit prête à aider le chef conservateur, Éric Duhaime, à faire entendre sa voix à l’Assemblée nationale. Elle affirme avoir «certaines valeurs conservatrices». «On est à l'étape exploratoire de voir comment on peut collaborer ensemble pour qu’une vision conservatrice qui rejoint mes valeurs ...

Publié hier à 15h00

Demandeurs d'asile : Jean-François Roberge réitère sa menace de couper l'aide sociale

En raison de «l’arrivée soutenue d’un nombre important de demandeurs d’asile» sur le territoire québécois, le ministre de l’Immigration, Jean-François Roberge, réitère sa menace de leur couper l’aide sociale si Ottawa ne lui rembourse pas les dépenses qui leur sont associées. Il refuse toutefois de dire à quel moment il mettra sa menace à ...

Publié hier à 12h00

Loi 2: Dubé recule une troisième fois, renonce à la surveillance des médecins

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a annoncé jeudi qu'il renonce aux mesures de surveillance prévues dans la loi 2, sa troisième tentative de «rapprochement» avec les médecins. Rien ne va plus dans le réseau de la santé depuis l'adoption sous bâillon le 25 octobre dernier de la loi 2, qui change le mode de rémunération des médecins, leur ...