Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Des mesures pour lutter contre la désinformation

La CAQ dépose un projet de loi pour préserver l'intégrité du processus électoral

durée 18h00
3 avril 2025
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Le gouvernement caquiste a présenté, jeudi, le projet de loi 98 visant à préserver l'intégrité du processus électoral.

La pièce législative, déposée par le ministre responsable des Institutions démocratiques, Jean-François Roberge, inclut notamment des mesures pour lutter contre la désinformation.

Elle prévoit des sanctions pour quiconque diffuse des informations qu'il sait fausses avec l'intention d'influencer les résultats d'une élection, d’en perturber le déroulement ou de compromettre la confiance du public dans le processus électoral.

Pour une première offense, l'amende pourrait atteindre 10 000 $, et 30 000 $ en cas de récidive à l'intérieur d'un délai de 10 ans. Une entreprise s'exposerait, elle, à une amende maximale de 60 000 $ en cas de récidive.

«Ça s'applique autant aux Québécois qu'à des étrangers qui pourraient essayer de diffuser de fausses informations, soit avec (...) du texte (...) ou ce qu'on appelle l'hypertrucage», a expliqué M. Roberge lors d'un bref point de presse.

Il a donné l'exemple d'une personne qui prétendrait sur les réseaux sociaux qu'il n'a jamais enseigné, «alors que j'ai enseigné pendant 17 ans et que la personne est parfaitement au courant du fait que j'ai été titulaire de classe pendant 17 ans».

Toutefois, le ministre reconnaît qu'«il faut faire attention à la liberté d'expression». Le projet de loi exclut d'ailleurs la «parodie» et la «satire».

S'il légifère à ce stade-ci, c'est parce qu'aujourd'hui, avec l'avènement des médias sociaux, «c'est beaucoup plus facile pour des personnes de diffuser et de propager des fausses nouvelles».

«Donc, il y a des gens qui (...) sont désinformés par des (...) malveillants. Et c'est très différent d'être quelqu'un qui exprime une opinion politique par rapport à quelqu'un qui a l'intention de nuire ou de perturber», a soutenu M. Roberge.

Le projet de loi 98 a été rédigé de façon «transpartisane», en collaboration avec le Directeur général des élections (DGE) et les partis d'opposition à l'Assemblée nationale, a-t-il indiqué.

C'est le DGE qui aura la responsabilité d'analyser les plaintes concernant la diffusion de fausses informations. «Il a toutes les ressources dont il a besoin», a déclaré M. Roberge.

Les prochaines élections générales au Québec se tiendront à l'automne 2026.

Caroline Plante, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Une troisième défaite du Oui serait «terrible» pour le Québec, dit Legault

Le premier ministre François Legault met en garde les Québécois contre l’élection d’un gouvernement dirigé par Paul St-Pierre Plamondon, rappelant que le chef péquiste veut absolument faire un troisième référendum et qu’une autre défaite du camp du Oui serait «terrible» pour le Québec. «J'entends beaucoup de souverainistes me dire: “il ne faut ...

Publié hier à 15h00

10 000 mandats d'expulsion de l'ASFC sont actifs depuis plus d'un an

Plus de 10 000 mandats d'expulsion de l'Agence des services frontaliers du Canada sont actifs depuis plus d'un an, même si l'agence affirme que les expulsions ont atteint un niveau record. Les statistiques de l'ASFC montrent que plus de 33 000 mandats d'expulsion sont actuellement en attente. Le vice-président de l'agence, Aaron McCrorie, a ...

Publié hier à 12h00

L'économie canadienne a mieux résisté que prévu aux droits de douane, selon le FMI

Un nouveau rapport du Fonds monétaire international indique que l'économie canadienne a mieux résisté que prévu au choc commercial provoqué par les droits de douane américains. Le rapport souligne que l'impact du conflit commercial a été atténué par les exemptions prévues dans l'accord de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le ...