Négociations 2023
Grève de la FAE: «c'est pas parce qu'on jase qu'on est sur le point de régler»
Par La Presse Canadienne
Après avoir parlé d'«avancées réalisées au cours des dernières heures» lundi soir, la FAE a calmé les ardeurs, mardi, justifiant sa déclaration par le fait que le gouvernement «semble enfin vouloir parler également des demandes syndicales, pas seulement des demandes patronales».
«Ce n'est pas parce qu'on jase qu'on est sur le point de régler», a insisté le vice-président de la Fédération autonome de l'enseignement, Patrick Bydal, mardi, lors d'un point de presse au départ d'une manifestation de ses membres à Montréal.
Les 66 000 enseignants des niveaux primaire et secondaire membres de la FAE sont en grève illimitée depuis le 23 novembre.
Les parties sont donc encore loin d'une entente.
Le changement constaté, «c'est qu'enfin le gouvernement semble vouloir parler à la table de négociation non seulement de ses demandes, mais également des demandes des enseignants».
M. Bydal n'a pas voulu donner de détails sur le contenu de ces négociations sectorielles. «Il y a des discussions sur l'ensemble des priorités.»
Lundi matin, la FAE avait révélé avoir fait une concession, qu'elle qualifiait de très importante, quant à l'affectation du plus grand nombre possible d'enseignants aux classes au mois de juin plutôt qu'à la rentrée en août. Mais elle avait déploré que le gouvernement lui avait répondu qu'il lui fallait faire encore d'autres compromis.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne
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