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Gentilly-2 vient hanter Alexis Deschênes

durée 15h55
21 mars 2014
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Par Joany Dufresne

Alexis Deschênes pourrait bien payer le prix pour une décision qui n’était pas la sienne. Il a rencontré des représentants syndicaux de la centrale nucléaire Gentilly-2 qui se disent encore amers à l’égard du Parti québécois.

Le hasard fait parfois bien ou mal les choses, dépendamment de la perspective que nous avons d’une situation. Pour Alexis Deschênes, c’est un malheureux hasard qui a mis les représentants syndicaux de Gentilly-2 sur sa route mercredi dernier.

Le candidat péquiste dans Trois-Rivières se rendait aux bureaux de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) pour s’entretenir avec le conseiller régional, Michel Dupont, lorsque le président du syndicat des employés de métiers d’Hydro-Québec, Henri-Paul Masson, et ses collègues sont venus à sa rencontre. Pendant près d’une heure, Deschênes s’est entretenu avec les représentants. Bien que l’amertume à l’égard du Parti québécois se soit fait sentir, le ton de la conversation n’est pas monté d’un cran.

«Moi, je veux être un député qui va voir les gens, même si ceux-ci ne sont pas contents à notre égard, a rapporté Alexis Deschênes. J’ai constaté l’impact humain de la fermeture de Gentilly-2. Je leur ai offert mon aide, mais je comprends que le processus est déjà pas mal avancé. Je comprends leur amertume. J’ai seulement voulu les écouter.»

Les représentants syndicaux en avaient long à dire sur la situation qu’ils doivent gérer depuis plus d’un an. Huit cents employés ont été touchés par la fermeture de la centrale Gentilly-2. Certains ont été relocalisés, alors que d’autres ont tout simplement perdu leur emploi.

«On vit des moments assez tragiques avec les employés. Le gouvernement a minimisé les impacts en disant que les employés se trouveraient un autre emploi, mais ce n’est pas si simple que ça. On parle de familles déchirées, de divorces, de déménagement…ce n’est pas évident», a expliqué Henri-Paul Masson.

Le PLQ aurait fait la même

Pour ce dernier, il est clair qu’il ne votera pas pour Alexis Deschênes aux prochaines élections.

«Présentement, c’est sûr que je ne suis pas sympathique au Parti québécois, même si d’origine, je suis un indépendantiste», a-t-il dit.

À sa défense, le candidat péquiste dans Trois-Rivières a mentionné que le Parti libéral aurait agi de la même manière.

«Je comprends qu’ils peuvent ressentir une amertume à l’endroit du Parti québécois. J’espère juste qu’au moment de voter, ils vont se rappeler que n’importe quel parti au pouvoir aurait pris cette décision», a ajouté Deschênes.

Il s’est aussi engagé s’il est élu le 7 avril prochain à sensibiliser Hydro-Québec à l’importance de conserver les postes d’ingénieurs de Gentilly-2 dans la région de Trois-Rivières.

Avec la collaboration de Louis Cloutier/TVA Nouvelles

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