Les candidats libéraux promettent un siège social à Trois-Rivières

Par Matthieu Max-Gessler
Les candidats du Parti libéral du Québec dans Trois-Rivières, Jean-Denis Girard, et Maskinongé, Marc H. Plante, s’engagent à tout faire pour que le siège social de l’organisme qui gèrera le Plan de garantie des bâtiments résidentiels neufs soit à Trois-Rivières.
Cet engagement arrive deux semaines après l’annonce de la refonte du règlement sur le plan de garantie par la ministre du Travail, Agnès Maltais. Le nouveau règlement remettra la gestion du Plan entre les mains d’un organisme à but non lucratif, qui entrera en fonction en janvier 2015. Le porte-parole de la Coalition Proprio-Béton, Yvon Boivin, avait alors plaidé pour que le siège social de l’organisme soit à Trois-Rivières.
«Je m’engage à travailler auprès des instances responsables pour que Trois-Rivières puisse accueillir le bureau de garantie de construction résidentielle. Je peux vous assurer qu’avec un gouvernement libéral, tout sera fait pour assurer les meilleurs services possible aux gens qui sont touchés par ce drame, dont le fait d’avoir chez nous ce fameux bureau de garantie», a promis Jean-Denis Girard.
Le candidat a profité de l’occasion pour rappeler le travail que les députés libéraux de la Mauricie ont fait au cours des dernières années dans ce dossier.
«Quand le fonds sera épuisé, on va en rajouter»
Sans préciser de montant, les candidats se sont engagés à ne pas laisser à nouveau le fonds d’aide aux victimes de la pyrrhotite à sec pendant plusieurs mois, ce qu’ils ont reproché au Parti québécois.
«On est tous conscients que le 15 M $ n’est pas suffisant. Mais avant d’annoncer de l’argent, il faut avoir combien ça va coûter au total. Après l’épuisement de ce 15 M $, soyez sûrs que le gouvernement libéral va remettre des fonds pour les victimes», a indiqué Marc H. Plante.
Ce dernier a également garanti qu’il poursuivrait le dialogue avec le gouvernement fédéral pour que ce dernier contribue à dédommager les victimes, ce qu’il refuse jusqu’à présent de faire. «On n’attendra pas leur réponse pour agir», a-t-il ajouté.
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