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Jean Damphousse - Coalition avenir Québec

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16 août 2012
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Par L'Écho

En cette campagne électorale, L’Écho vous propose un tour d’horizon de chacune des circonscriptions où le journal est distribué. Chaque semaine, nous demanderons aux candidats de se prononcer sur les cinq même questions. Après Nicolet-Bécancour voici les réponses des candidats dans Maskinongé.

L’Écho : Pourquoi faire le saut en politique ?

Jean Damphousse : « J’ai fait de la politique pratiquement toute ma vie. J’étais tout jeune et je suivais mon père qui était organisateur. J’ai ça dans le sang. Je fais de la politique parce que je veux changer les choses. Travailler avec les citoyens, les rencontrer, voir à régler leurs problèmes, c’est quelque chose qui m’intéresse. »

Quel bilan faîtes-vous du gouvernement sortant ?

« C’est un gouvernement qui manque d’intégrité. Sylvie Roy, de la CAQ, avait demandé une commission d’enquête publique et ça a pris plus de trois ans pour que le gouvernement accepte, malgré tout ce qu’on a appris durant ce temps. Ça démontre que c’est un gouvernement qui essaie de cacher des choses. En ce qui concerne l’économie, depuis que les libéraux sont au pouvoir, on est passé du quatrième au neuvième rang parmi les provinces canadiennes pour le revenu per capita. C’est un gouvernement qui est en fin de mandat. On a besoin d’avoir de l’air frais. »

Selon vous, à quels enjeux le prochain député de Maskinongé devra s’atteler en priorité ?

« Il va falloir qu’on travaille pour faire avancer l’économie. Au Parc industriel régional de Louiseville, ça fait déjà au moins quatre ans qu’il n’y a pas eu d’investissements privés. Il va falloir attirer des investissements privés, en ayant des gens de la région qui vont être prêts à mettre de l’argent pour partir de nouvelles entreprises. Ensuite, le taux de décrochage scolaire est très haut : de 20% à 25% à Louiseville. Il faut intéresser les jeunes à aller chercher un diplôme. En ce qui concerne la santé, plusieurs citoyens n’ont pas de médecins. Avec ce qui est proposé par le Dr Barette, je pense qu’on va être capable d'attribuer un médecin de famille à chacun. »

Que pensez-vous du moratoire sur la pêche à la perchaude sur le lac Saint-Pierre ?

« C’est certain que le nombre de poissons est en baisse. C’est nécessaire pour refaire la population de perchaudes. »

Selon vous, qu’est-ce que le gouvernement peut faire pour soutenir les agriculteurs ?

« Présentement, l’âge moyen des agriculteurs est très élevé. Il faut avoir des incitatifs fiscaux qui vont permettre à la relève de prendre sa place. Il va falloir diversifier nos produits et les faire connaître. Les produits de notre région doivent être mieux connus par nos concitoyens, pour qu’ils puissent être vendus dans la région autant que possible. »

 

 

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