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Patrick Lahaie - Parti québécois

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16 août 2012
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Par L'Écho

En cette campagne électorale, L’Écho vous propose un tour d’horizon de chacune des circonscriptions où le journal est distribué. Chaque semaine, nous demanderons aux candidats de se prononcer sur les cinq mêmes questions. Après Nicolet-Bécancour voici les réponses des candidats dans Maskinongé.

L’Écho : pourquoi faire le saut en politique ?

Patrick Lahaie : « Il y a des enjeux qui préoccupent les gens et qui se démarquent de ce qu’on entend dans une campagne électorale normale. J’ai décidé de passer de la parole aux actes pour trois principales raisons. D’un, les gens ont l’impression de se faire voler. La priorité est donc la lutte à la corruption. De deux, les gens ici ont l’impression, comme payeurs de taxe, de se faire voler les richesses collectives que sont les ressources naturelles. La troisième raison, c’est que je suis un jeune père de famille. J’ai trois enfants, 42 ans, et je pense qu’il y a urgence que les jeunes s’impliquent en politique. »

Quel bilan faîtes-vous du gouvernement sortant ?

« Un bilan désastreux, en terme d’éthique. Il n’y a pas eu une semaine depuis trois ans où on n’a pas eu une allégation de corruption ou de collusion. Le niveau de cynisme des citoyens est très élevé. Il y a urgence de défaire ce gouvernement pour redonner la confiance aux citoyens, mais aussi pour s’assurer que nos fonds publics sont bien gérés. »

Selon vous, à quels enjeux le prochain député de Maskinongé devra s’atteler en priorité ?

« Le premier, c’est l’emploi. C’est une des raisons qui font en sorte que nos jeunes familles de Saint-Étienne-des-Grès, de Trois-Rivières ou des campagnes, restent chez nous. Sans emplois, il n’y a pas de qualité de vie. Le retour de nos jeunes dans la région passe donc par des emplois de qualité. »

Que pensez-vous du moratoire sur la pêche à la perchaude sur le lac Saint-Pierre ?

 « On observe depuis une vingtaine d’années une diminution de la pêche commerciale. Je ne crois donc pas que les stocks de perchaude diminuent parce qu’il y a une surpêche. C’est un problème qui est beaucoup plus vaste que ça. Il y a la question des algues bleues dans le lac Saint-Pierre et les coliformes fécaux qui font en sorte que les stocks de perchaude ont de la misère à se régénérer. En même temps, on a près d’une dizaine de pêcheurs commerciaux - le quart de ce qu’il y avait il y a 25 ans - qui ont besoin de survivre. Il faut leur offrir une autre source de revenus. Soit une autre pêche, soit une autre espèce. Peut-être peut-on aussi limiter dans le temps ce moratoire et permettre à ces gens-là de continuer à pratiquer leur métier. »

Selon vous, qu’est-ce que le gouvernement peut faire pour soutenir les agriculteurs ?

« Dans Maskinongé, on a près de 1500 entreprises agricoles. On a des gens qui sont dynamiques, qui font des cultures audacieuses. Il y a des produits du terroir qui sortent des créneaux habituels. Et ce qu’on remarque depuis 25 ou 30 ans, c’est une diminution de la consommation des produits locaux. On est passé de 75 % à 33 % en 15 ou 20 ans. Ce qu’on souhaite, c’est d’augmenter la consommation de produits locaux, ce qui nous donne comme région, mais aussi comme pays ce qu’on appelle la souveraineté alimentaire. Deuxièmement, il faut encourager les régimes de retraite des agriculteurs. Que le producteur agricole ne soit pas obligé de choisir entre vendre sa ferme pour avoir un fonds de pension ou la léguer à son fils ou à sa fille, du coup faire une croix sur son pécule de retraite. Cette décision ne doit pas être imposée par des considérations monétaires. Dans certains cas, la vente de la ferme est le seul moyen pour les agriculteurs de s’assurer un revenu de retraite et c’est ce qui explique qu’il y a une diminution du nombre de fermes de 4% sur le territoire de Maskinongé depuis 2003, depuis que les libéraux sont au pouvoir. »

 

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