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Non au référendum

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19 juin 2012
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Par Guillaume Jacob
TROIS-RIVIÈRES - 

Il n’y aura pas de référendum sur les travaux d’aménagement de traverses de chemin de fer et d’allées piétonnières, ni même sur aucun aspect du développement de Trois-Rivières sur Saint-Laurent. Le maire Yves Lévesque annonce que seront retirés, lors de la prochaine séance du Conseil, les règlements d’emprunts liés à la tenue de registre qui a récolté assez de signatures pour demander un référendum.

Ce ne sera donc pas cette année que seront aménagées les traverses et les allées piétonnières, au grand dam du maire. Yves Lévesque considère qu’il serait inutilement coûteux d’organiser un référendum à peine plus d’un an avant les prochaines élections municipales.

Le greffier de la Ville évalue sommairement les coûts d’un référendum à un demi-million de dollars.

Ce serait complètement ridicule de dépenser ce montant pour des projets d’aménagement qui totalisent 8,4 millions, résume le maire. « C’est quand même triste : c’est un projet d’espace public qui ouvrait une fenêtre sur le site, conçu pour plaire à toutes les générations avec les jeux d’eau, les sculptures et les aires de repos. »

Proposition de moratoire défaite

 L’idée d’un moratoire complet sur le développement du site de Trois-Rivières sur Saint-Laurent, le temps de mener une vaste consultation publique sur l’ensemble du projet, a été proposée lors de la dernière assemblée publique du Conseil par Marie-Josée Tardif. Soutenue par l’ensemble du Groupe des sept, la résolution a été battue.

« C’est un lieu exceptionnel, mais qui n’a jamais fait l’objet de consultations populaires quant à son développement », a plaidé Mme Tardif. La conseillère du district des Plateaux a rappelé que les citoyens s’étaient aussi prononcés en faveur d’une consultation sur un autre volet du projet en 2008.

« Le projet de Trois-Rivières sur Saint-Laurent n’a pas été élaboré à la dernière minute, il est en développement depuis 2003. Il a passé à travers deux élections, rappelle Yves Lévesque. Ce serait irresponsable de notre part d’y mettre un frein maintenant. »

Loin de vouloir faire avorter le projet, la conseillère Catherine Dufresne a expliqué qu’elle souhaitait voir la population « embarquer dans le projet ». « Mais si on veut que la population embarque, il faut la consulter, la faire participer. Ensuite ce sera à nous, élus, de mettre en place un projet qui va répondre à leurs attentes, et non leur imposer une vision. »

« La prochaine campagne électorale sera une plate-forme extraordinaire pour débattre du projet », a souligné le maire Lévesque, révélant du même coup qu’il pourrait bien se représenter au prochain scrutin. « Ça donne le goût de revenir.. » s’est-il limité à dire.


 

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