Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Une session sous le signe des scandales selon Noëlla Champagne

durée 20h14
16 décembre 2011
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Nicolas Ducharme

La session parlementaire à Québec est maintenant terminée et la députée de Champlain, Noëlla Champagne, est d'avis que l'automne au parlement a plutôt porté sur les scandales que sur le réel travail effectué par les députés à l'Assemblée nationale.

« C'est un gouvernement qui a perdu le nord et le contrôle de la situation. Pour ce qui est de la confiance de la population, elle est à la hauteur des sondages », lance-t-elle à propos du gouvernement Charest.

Mme Champagne donne en exemple le programme d'informatisation du système de santé.

« Ils ont payé 1,5 milliard dans ce dossier et ils ont manqué leur coup. Ils se sont lancés dans un paquet de propositions au lieu d'aller voir ce qui se faisait sur le terrain. Selon le ministre Bolduc, ça devrait être prêt en 2020. C'est long. Par la suite, ils nous disent de ne pas nous énerver. Quand il manque 1,5 milliard, je ne crois pas que ce soit s'énerver. »

Malgré l'ambiance lourde qui règne à Québec, Noëlla Champagne a tout de même retenu quelques bons moments de sa session, particulièrement pour ce qui est du débat autour la question de mourir dans la dignité, puisqu'il s'agissait d'une commission non-partisane. « La population n'entend que les chamaillages. Elle ne voit pas les débats sains. »

Mme Champagne avoue même s'être découvert des atomes crochus avec certains députés de l'opposition.

« Nous avons fait un travail minutieux et nous sommes allées voir ce qui se faisait ailleurs, notamment en Belgique. Nous avons reçu beaucoup d'appels de gens qui ne veulent pas mourir lentement sur un lit d'hôpital. Lorsque le corps n'est plus capable, il n'est plus capable. Je peux vous dire qu'il n'y aura pas de fermeture dans ce dossier, il reste maintenant à voir quelles seront les ouvertures.

Régimes de retraite

Avec le franc-parler qu'on lui connaît, la députée n'a pas hésité à critiquer les entreprises qui tirent avantage des régimes de retraite de leurs employés, un sujet qu'elle connaît bien puisque ses bureaux sont situés tout juste à côté de l'usine Aléris.

« En plus des pertes d'emploi dans des circonstances discutables, le cas d'Aléris aura permis de mettre en lumière la vulnérabilité des travailleurs et des retraités quant à leur régime de retraite. » Mme Champagne maintient que le gouvernement doit assurer la protection des régimes de retraite, leur survie étant en jeu.

Selon elle, les travailleurs doivent être sur leur garde. « Quand tu travailles pour des gens plus ou moins crédibles, tu dois te protéger. »

Les députés seront de retour à l'Assemblée nationale le 14 février.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


10 mai 2024

Transport en commun: l'UMQ demande plus de financement du gouvernement fédéral

Confrontée au gouvernement caquiste dans des négociations difficiles pour financer le transport en commun, l'Union des municipalités du Québec (UMQ) interpelle le fédéral. Au cours d'un sommet sur le transport collectif, qui se déroule vendredi  à Drummondville, le président de l'UMQ, Martin Damphousse, a affirmé qu'on ne parle pas du ...

7 mai 2024

Quatre départs en quelques semaines au cabinet de François Legault

Le premier ministre François Legault perd un quatrième collaborateur en quelques semaines: son directeur des relations médias, Manuel Dionne, qui se joindra à la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ).  Ce départ survient après ceux de Vincent Desmarais, d'Isabelle Lewis et de Sébastien Lauzon, tous des membres de la garde ...

6 mai 2024

Projet de loi 51: les opérateurs de machinerie lourde sonnent l'alarme

Le gouvernement Legault s'apprête à permettre à des charpentiers-menuisiers d'opérer de la machinerie lourde, sans qu'ils n'aient la formation nécessaire. C'est ce que soutient l'Union des opérateurs de machinerie lourde, local 791, qui dénonce le principe de «polyvalence» inscrit dans le projet de loi 51. En point de presse à Québec lundi, ...