Élection fédérale
Ruth Ellen Brosseau veut défendre le secteur agricole qui subit aussi la pandémie
La candidate du NPD pour Berthier-Maskinongé, Ruth Ellen Brosseau, affirme qu’après avoir constaté de l’intérieur que la réalité des agricultrices et des agriculteurs ne s’était pas améliorée durant les deux dernières années, elle est prête à reprendre le combat pour défendre le secteur agricole.
« Comme tant d’autres, j’ai dû directement affronter les défis et la pesanteur de l'inaction gouvernementale qui s’accumule, explique Ruth Ellen Brosseau. Les gens n'ont jamais cessé de me parler de leur réalité et de leurs besoins, et je n’ai jamais cessé d’être attentive, de m’en faire pour eux et de vouloir améliorer leur sort. Je veux me servir de ce nouveau bagage et de mon expérience passée pour être une voix forte pour nos agricultrices et agriculteurs. »
Selon la candidate, les gouvernements libéraux et conservateurs successifs agissent seulement pour le secteur agricole lorsqu’ils sont forcés de le faire. L’agriculture est souvent sacrifiée au profit des autres secteurs.
Le Canada est l’un des pays où l'on investit le moins dans le secteur agricole comparativement aux États-Unis, à l’Europe ainsi qu’à plusieurs autres pays de l’OCDE.
Chien de garde
« Je veux être la voix et le chien de garde des intérêts de notre secteur agricole à Ottawa. Cette pandémie nous a démontré que l’autonomie alimentaire est cruciale et à quel point l’agriculture est un secteur vital pour notre économie notre santé et nos régions. Pour que notre garde-manger demeure bien rempli de produits locaux, frais, abordables et de qualité, on doit créer les conditions gagnantes pour nos agriculteurs, conclut Mme Brosseau. Je veux valoriser le travail de nos agricultrices, agriculteurs, productrices, producteurs et fermes familiales d’ici, comme je l’ai toujours fait. »
Ruth Ellen Brosseau et le NPD s’engagent à augmenter et adapter les programmes de gestion de risque afin de s’assurer qu’ils couvrent l’ensemble des agricultrices et agriculteurs, à protéger la gestion de l’offre dans son intégralité, à favoriser l’imposition de la réciprocité des normes de qualité aux produits étrangers, puis à faciliter l’accès des petites exploitations agricoles aux allégements fiscaux et au soutien à l’innovation.
La candidate souhaite aussi mettre en place une stratégie alimentaire de la ferme à l’assiette qui adoptera une approche pangouvernementale afin de répondre aux besoins et aux priorités régionales en investissant dans nos communautés agricoles, en soutenant les jeunes et les nouveaux agriculteurs et agricultrices, et en prenant des mesures pour s’assurer que les moyens de subsistance ruraux soient durables.
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