Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Des auteurs de la littérature jeunesse très occupés

durée 16h49
25 mars 2022
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Yves Therrien
email
Par Yves Therrien, Journaliste

Les auteurs de la littérature jeunesse étaient les plus occupés vendredi matin au Salon du livre de Trois-Rivières. Parmi eux, il y avait des auteurs de la Mauricie.

Sur place l’auteur de Shawinigan, François St-Martin répondait aux enfants pendant que l’illustrateur Marc Bureau leur offrait un petit dessin en direct.

« C’est mon premier livre pour les jeunes de 4 à 8 ans, lance M. St-Martin. La bande dessinée Ani Mots aide les jeunes à apprendre à lire tout en s’amusant. On mélange deux animaux dans le dessin et dans les mots pour qu’ils découvrent les vrais mots. C’est le côté ludique de la langue, car en jouant avec les mots et les images, les enfants apprennent autrement que dans un cours didactique ».

L’auteur et l’illustrateur donnent des ateliers pendant le salon, mais ils le font aussi dans les écoles. Pour eux, c’est le premier livre avec un éditeur, Dominique et Cie. Les autres œuvres avaient été publiées à compte d’auteur.

Rémy Simard

Un peu plus loin, Rémy Simard dédicace ses signets et sa bande dessinée « Mon Teddy à moi », publiée aux Éditions de La Bagnole. On lui a remis le prix BD jeunesse jeudi lors de l’ouverture du salon.

Le jury avait quelques mots à lui dire : « Avec son style un peu rétro et son esthétique colorée, vive et attrayante, l’ouvrage de Rémy Simard se veut une introduction à la bande dessinée pour les enfants. Il met en scène une fillette qui trouve un vrai ours et tente de le garder chez elle en le faisant passer pour une peluche. L’histoire, à la fois simple et amusante, présente un petit renversement de situation à la toute fin et sa lecture fluide et agréable colle bien à la réalité des jeunes lecteurs et lectrices ! »

C’est par un concours de circonstances que Rémy Simard est passé des études en sciences politiques à la bande dessinée. Et il continue depuis 1984. C’était sa première présence au Salon du livre de Trois-Rivières. Pour lui, cette reconnaissance fait un grand bien dans sa carrière.

Nathalie Dion

Dans un stand voisin, une autre gagnante. L’illustratrice Nathalie Dion a été honorée dans la catégorie Album pour « Les baleines et nous », paru aux Éditions de la Bagnole. Le jury, indique l’organisation du salon, a été attirée par la page couverture de cet album documentaire qui illustre la relation de cœur qu’établit la « fille-grenouille » avec les baleines, une idée de l’auteure India Desjardins.

« Ce sont les éditeurs qui m’ont donné le contrat d’illustration de cette œuvre, précise Mme Dion. Je n’avais pas parlé avec India Desjardins avant la fin du travail. J’ai beaucoup appris sur les baleines et j’ai adoré ce travail. Après, j’ai eu le plaisir de rencontrer l’auteure par la suite. J’ai fait la connaissance d’une personne attachante, d’une vraie bonne personne », conclut-elle.

Le salon se poursuit jusqu’à dimanche avec de nombreuses rencontres d’auteurs, des conférences et plusieurs autres activités.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 4 septembre 2025

Dévoilement des gagnants du concours Bécancour se fait belle !

Tout au long de la saison estivale se tenait le 6e édition du concours d’aménagement paysager Bécancour se fait belle !, visant à mettre en valeur les efforts des citoyens à l’embellissement de leur milieu de vie.  Afin de dénicher les plus beaux aménagements de façade, tant du côté résidentiel que commercial, l’équipe horticole a sillonné les ...

Publié le 12 août 2025

Un nouveau piano public situé au Jardin d’Émélie

Une petite foule s’est réunie le dimanche matin 3 août afin d’inaugurer le tout nouveau piano public situé au Jardin d’Émélie, coin de la rue Principale et rue Desrosiers à Sainte-Émélie-de-l’Énergie.  La conseillère municipale Line Racicot Lapointe, présente pour l’occasion, a réitéré son enthousiasme face à l’intégration du piano en plein cœur ...

Publié le 11 août 2025

Les contenus télévisuels québécois peinent à s'imposer chez les jeunes

Les contenus télévisuels québécois peinent à faire leur place dans un paysage où les plateformes de diffusion en continu se multiplient, particulièrement chez les jeunes. Parmi les personnes qui regardent la télé, moins d'une personne sur quatre (23 %) regarde surtout du contenu québécois. C'est ce que rapporte l'Enquête québécoise sur les ...