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In Saïgon entre sur le marché professionnel

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25 février 2015
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Anne-Sophie Bois
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Par Anne-Sophie Bois, Journaliste

C'est dans un Piranha bar plein à craquer, Jacob Cadieux (guitare), Julien Fournier (basse),  Thomas Rousseau (batterie) et François Vincent ont présenté leur tout premier E.P. en carrière. Motivé et satisfait. Ce sont les deux sentiments du groupe montréalo-trifluvien In Saïgon à la suite de ce lancement le samedi 21 février à Montréal.

Il faudra être patient avant d’entendre un album complet de In Saïgon. Le groupe prévoit sortir officiellement leur premier album en 2017. D’ici ce temps, beaucoup de peaufinage et d’arrangements.

« On veut offrir un produit de qualité et professionnel. On veut percer le marché canadien et nord-américain. On a de grandes ambitions, mais c’est ce qu’il faut pour réussir. On veut être compétitif dans le marché et que nos chansons tournent sur les bandes radiophoniques. C’est pour ça qu’on prendre notre temps. On veut écrire des chansons inspirées et inspirantes », explique le musicien originaire de Trois-Rivières, Jacob Cadieux qui a fait son secondaire à l’école Chavigny, tout comme son comparse Thomas Rousseau.

Mélange des genres

Comparé aux groupes Red Hot Chili Peppers, Foo Fighters et Queens of the Stone Age, In Saïgon fait dans le rock classique, en passant par le progressif avec leurs chansons à plusieurs sections et leur poésie.

La pièce Stellar Queen, qui est aussi le titre de l'album, a été écrite par Jacob Cadieux alors qu’il effectuait son quart de travail en tant que paramédic durant une semaine disponible 24/24h. Elle décrit son expérience d’un amour voué à l’échec par la distance insurmontable, astronomique, séparant son univers de celui de sa conquête.

Pour réaliser cet E.P., les musiciens ont dû se tourner vers un moyen de plus en plus populaire dans le domaine de la culture, les campagnes de financement sur Internet. Avec ce mouvement collectif, ils ont réussi à amasser près de 1 500$ pour la réalisation de leur produit.

« C’est une réalité qui est très exigeante, car on doit souvent remplir les postes de réalisateur, producteur, musicien… Le produit final est, par conséquent, touché par ça! Je connais plein de gens dans ce domaine qui ont de la misère à entrer dans leurs coûts, parce que l’aide financière est de moins en moins présente... », conclut-il.







 

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