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Un souffle innovateur pour le Conservatoire de musique de Trois-Rivières

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27 janvier 2015
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Anne-Sophie Bois
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Par Anne-Sophie Bois, Journaliste

À la suite de la saga qui a entouré les Conservatoires dans la dernière année, celui de Trois-Rivières est plus présent que jamais et entre dans sa campagne d’admission jusqu’au 1er mars via la plate forme entrezenscene.com.

La période des inscriptions est ouverte comme elle l’est chaque année, cependant la directrice du Conservatoire de Trois-Rivières, Johanne Pothier, voit cette campagne comme un souffle nouveau, un souffle innovateur.

« Le côté vivant ! On doit mettre, oui l’accent sur le Conservatoire, mais aussi sur le Préconservatoire qui a été un projet pilote, il y a quelques années, à Montréal et qui s’est développé un peu partout dans les autres Conservatoires, mais qu’on n’a pas vraiment mis de l’avant. »

Qu’est-ce que le Préconservatoire

Le Préconservatoire est conçu pour le jeune musicien qui démontre un bon potentiel et désire s’investir pleinement dans son apprentissage de la musique. Le Préconservatoire peut préparer à entrer au  Conservatoire, mais il s’adresse aussi à celui ou celle qui a choisi de poursuivre ses études avec son professeur actuel. Tout en suivant ses cours avec son professeur d’instrument (privé ou à l’école), l’élève du Préconservatoire peut prendre part à certains ensembles allant du chœur du Conservatoire à l’ensemble de cuivres, à l’ensemble à cordes, à l’ensemble de percussion, à l’orchestre ou aux ensembles de musique de chambre. Il peut aussi suivre ses cours de formation auditive dans les groupes réguliers du CMTR.

Encadré par son professeur actuel, l’élève du Préconservatoire participe à un programme de formation musicale enrichi. L’équipe du Conservatoire suit de près l’évolution de ses apprentissages et échange avec son professeur. Deux fois par année, l’élève du Préconservatoire est évalué par un jury composé de son professeur et de professeurs du Conservatoire et reçoit un relevé de notes et un certificat du Conservatoire attestant des cours réussis. Une audition est obligatoire pour y adhérer.

Outre le coût des cours avec le professeur privé, la personne doit débourser des frais de demande d’admission au Préconservatoire de 50 $ et, si on est admis après l’audition, des frais de 50 $ pour chaque session (automne, hiver) sont requis.

« Le Préconservatoire rallie les professeurs qui avaient peut-être l’impression qu’on revenait leur arracher leurs meilleurs élèves. Nous, on place l’élève au centre de nos préoccupations, mais on n’est pas sans savoir que parfois ça peut causer des irritants chez les professeurs qui sont très bons dans la région. On les comprend, mais c’est une autre manière de mettre l’enfant au centre de nos préoccupations. Cela permet aussi aux enseignants de municipalités éloignées de bénéficier des avantages du Conservatoire, comme La Tuque. Au Préconservatoire, il n’y a pas une limite d’étudiant », explique-t-elle.

Une portes ouvertes teintée d’un concours unique

Lors de la journée portes ouvertes du Conservatoire le dimanche 8 février, de 12h30 à 17h, un concours est organisé pour les jeunes âgés entre 6 et 12 ans de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

Ainsi, les jeunes sont invités à présenter un numéro, de maximum cinq minutes, soit en chant ou en musique. Le Conservatoire ne fournit pas le service d’accompagnement. L’inscription est gratuite. Plusieurs prix de participation seront tirés lors de l’événement.

« On cherchait une idée originale pour cette journée et je trouvais qu’un concours était une manière bien stimulante de faire participer les jeunes. Il n’y a pas de concours du genre dans la région réservé aux petits. Ce sera convivial et ludique, les plus jeunes (1ère, 2e et 3e année) passeront devant le jury à 13h, alors que les plus vieux (4e-5e et 6e) performeront à 15h », mentionne joyeusement la directrice.

Mettre de côté les préjugés et s’ouvrir sur le monde

Encore aujourd’hui, la directrice du Conservatoire consent qu’il y a encore beaucoup de préjugés face au monde de la musique, mais surtout face aux musiciens. Elle soutient qu’il y a un besoin urgent que la population élargisse leurs connaissances.

« Pourquoi ne pas offrir une image de ce qu’on peut faire en musique, de la même manière qu’on le fait dans le monde du sport. Tout le monde peut faire du sport individuel pour se tenir en forme, mais ça ne veut pas dire qu’on est tous bons pour devenir la prochaine Eugénie Bouchard. C’est la même chose en musique. Il y a une chose que je ne comprends pas. Pourquoi le mot élite est bien vu dans le sport, mais l’élite musicale est mal perçue… C’est péjoratif en musique, mais c’est l’inverse en sport. Je veux qu’on garde le mot élite en musique et qu’on puisse dire, c’est l’Eugénie Bouchard du piano. Ça ne fait pas de toi une personne intouchable, mais un modèle comme en sport », affirme Mme Pothier qui rappelle que la musique aide grandement pour le développement du cerveau et le dépassement, en plus de forger l’estime de soi.

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