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Journaliste au Point.ca

Deux best-sellers en quelques mois pour l'auteur Jean-Luc Doumont

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30 décembre 2014
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Notre confrère Jean-Luc Doumont est bien connu dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean en tant que journaliste au Point.ca où il a travaillé entre 2010 et 2012, pour y revenir en 2014 avec NéoMédia. En plus d’être un remarquable journaliste, Jean-Luc Doumont est aussi romancier et éditeur.

De Véronique Veilleux, journaliste à EnBeauce.com

 

Né à Namur en Belgique, Jean-Luc Doumont décide de tout quitter pour s’installer au Québec après avoir fait la rencontre d’une Québécoise sur un réseau qui se nommait Netmeeting. C’était en 2000.

« Mon père est décédé en 1986 et ma mère est décédée le 1er mars 2000. Disons que la décision de tout quitter et refaire sa vie ici a été plus rapide. Je suis venu avec deux valises et un sac à dos. J’ai tout laissé derrière moi en Belgique », explique Jean-Luc Doumont.


Selon lui, son destin était de s’installer au Canada. « Je me souviens que lorsque j’avais neuf ans, mon père m’avait offert un drapeau du Canada que j’avais mis sur ma porte de chambre. Est-ce que mon avenir était déjà tracé ? Je le pense. Disons que je ne crois pas à la chance, mais je crois au destin. Je pense que le destin trace notre vie et mets des gens sur notre route qui sont pour quelque chose dans notre développement », ajoute celui qui se considère comme un « Jeannois-Belge » ou un « Bleuet au chocolat ».

L’auteur

Jusqu’à présent, Jean-Luc Doumont compte trois livres à son actif. Son premier roman, Des mots pour ne pas l’oublier a été publié en Europe en 2007. Six ans plus tard, soit en 2013, il publie Et si je revenais te chercher ? Mais pourquoi avoir mis autant de temps avant de lancer un nouveau livre ? « Lorsque j’ai la bonne histoire, j’écris comme un torrent. Ça vient tout seul en respectant mon plan littéraire. Écrire sans avoir la bonne histoire, c’est comme faire une recette dont tu sais qu’elle sera fichue à la fin », raconte l’auteur.

Le troisième livre de Jean-Luc Doumont, Si tu m’aimes vraiment, reviens-moi ! est paru en juin 2014. Il s’agit du premier tome d’une série qui devrait en comprendre deux. La deuxième partie, Un adieu jusqu’à la prochaine fois, devrait éventuellement sortir en septembre 2015. À propos de sa série, l’auteur explique que « c’est l’histoire d’un montréalais qui quitte tout du jour au lendemain pour vivre à New York de son écriture. Il apprend quelques années plus tard que sa meilleure amie était amoureuse de lui en secret. Donc, il partira à sa recherche. C’est aussi un roman, qui explique un peu le métier d’écrivain. Parce que oui, écrivain c’est un métier, pas un passe-temps ».

Jean-Luc Doumont avoue cependant qu’il n’aime pas les sagas. Pour lui, c’est une histoire, un roman. « Avec cette histoire, j’avais du stock pour deux tomes. Une première pour moi. Après le second tome dont le titre est connu déjà, je vais me diriger vers les thrillers. Des romans un peu moins... doux », avoue-t-il

Fort de leur succès, Et si je revenais te chercher et Si tu m’aimes vraiment, reviens-moi ! deviennent des best-sellers numériques en seulement quelques mois. Le secret de son succès réside sans aucun doute dans les conseils que l’éditeur donne aux auteurs qui rêvent de publier un premier livre, soit de savoir pour qui ils écrivent, d’être son lecteur le plus méchant et de ne pas imiter. « Si tu connais ton lectorat, ton histoire va s’écrire. Il n’y a pas de recette miracle, mais disons que savoir qui est ton lectorat ça aide beaucoup », explique l’auteur et éditeur. « Trouver son propre style ça vient avec le temps. L’écriture se peaufine avec le temps qui passe », ajoute Jean-Luc Doumont.

L’éditeur

Après avoir écrit Et si je revenais te chercher, Jean-Luc Doumont fait parvenir son livre à plusieurs maisons d’édition. Celui qui n’en pouvait plus d’attendre les réponses des éditeurs décide, à la suite d’un défi lancé par une amie, de créer sa propre maison d’édition. C’est ainsi qu’en 2013, Beeben e-books voit le jour. La maison se spécialise dans l’édition de livres numériques.

En plus d’éditer ses propres romans et ceux d’autres auteurs, la création de sa propre maison d’édition lui permet aussi de rendre les livres numériques qu’il publie accessibles à un plus grand nombre de lecteurs. « Je voulais des romans à bon prix. Je vends mon roman 6,99 $, pour que tout le monde puisse se procurer un livre numérique. Je pense que les maisons d’édition qui vendent des livres numériques à 24,99 $ plus taxes, ne connaissent pas le marché du numérique », mentionne l’éditeur dont le souhait le plus cher est de respecter le lecteur. « Il faut que la culture soit abordable. Je me souviens qu’en 2000, on vendait un CD 22 $. Aujourd’hui, un CD se vend à 12 $. Le livre n’a pas bougé son prix et je trouve que les livres numériques à 24,99 $ c’est du vol. Aucune impression, aucune distribution. Le lecteur, s’il se sent respecté, il reviendra » ajoute-t-il.

D’autres projets

En plus de publier son quatrième roman, Jean-Luc Doumont a beaucoup d’autres projets pour l’avenir. L’éditeur souhaite publier d’autres auteurs et créer des collections de livres. Le journaliste doit jumeler deux styles d’écriture. « Journaliste, tu décris la nouvelle. Romancier, tu as “bar open” dans tes rêves, envies... L’écriture est différente. Journaliste, tu es le témoin de l’évènement. Romancier, tu te glisses dans la peau des personnages et d’un narrateur principal », mentionne celui qui aime plus que tout écrire dans deux styles complètement différents.

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