Trois-Rivières -- La ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, Hélène David, participait à l'inauguration de la maison Rocheleau à Trois-Rivières.

La ministre était accompagnée du ministre délégué aux Petites et Moyennes Entreprises, à l'Allègement réglementaire et au Développement économique régional, ministre responsable de la région de la Mauricie et député de Trois-Rivières, Jean-Denis Girard, du député de Champlain, Pierre Michel Auger, et du maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque. C'est devant une assistance composée à la fois d'artisans et de partenaires du milieu culturel que la ministre a souligné l'importance de cette maison pour la région.

« La maison Rocheleau est un bien patrimonial qui figure parmi les plus anciens bâtiments de Trois-Rivières. Elle témoigne de l'architecture de la maison rurale du Régime français, d'où la nécessité d'en prendre soin. Cette restauration aura permis de mettre à l'abri de l'oubli un bien patrimonial qui s'affirme comme un point de repère sur la ligne du temps de Trois-Rivières », a déclaré la ministre David.

Une restauration majeure 

La maison Rocheleau est un immeuble patrimonial cité en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. Son inauguration constitue l'aboutissement de travaux majeurs entrepris en 2010 dans le cadre de l'entente de partenariat en restauration du patrimoine immobilier trifluvien (2008-2011) entre le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Trois-Rivières.

« Dans le cœur des gens de la Mauricie, la maison Rocheleau s'impose comme un élément de référence dans le paysage. Il faut donc se réjouir du fait que ce témoin de l'architecture de la maison rurale du Régime français ait été restauré en vue de lui redonner ses caractéristiques d'origine. D'ailleurs, la maison Rocheleau s'inscrivait dans un ensemble de bâtiments seigneuriaux aujourd'hui disparus. Elle demeure donc l'unique témoin de cette époque lointaine », a ajouté le ministre Girard. 

Bénéficiant d'une enveloppe budgétaire de 800 000 $ dont 250 000 $ proviennent du Ministère et 550 000 $ de la Ville de Trois-Rivières, les travaux visaient à redonner à la maison l'apparence qu'elle avait à l'époque du Régime français. La réfection du bâtiment a également permis de lui donner une touche contemporaine par l'ajout d'un bandeau vitré au haut des murs.

« Je suis heureux de prendre part à cette inauguration qui, à mes yeux, résulte d'une prise de conscience importante de notre société concernant notre patrimoine. Un résultat souhaitable vu l'emplacement du bâtiment qui lui procure une grande visibilité. Il faut rappeler aussi que la rue Notre-Dame faisait partie du chemin du Roy reliant Québec et Montréal, à l'époque de la Nouvelle-France », a conclu M. Auger.